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Les fonds lybiens soutiennent les banques italiennes à un moment clef
ITALIE/LIBYE. La crise des banques européennes aimante les flux de pétrodollars et déclenche parfois une étrange partie de chaises tournantes. On apprend ainsi que le Qatar Holding LLC va injecter 6 Md$ dans le Crédit Suisse. Un peu moins des 7 Md$ que les Libyens ont retiré des banques helvètes, en représailles de l’arrestation du fils de Kadhafi dans un hôtel genevois.
Les fonds libyens sont allés se fixer non loin de là, dans le capital de la première banque italienne, UniCredit. En acquérant 4,23% du capital (près de 1,5 Mdeur), trois investisseurs libyens (Banque centrale libyenne, Libyan Investment Authority et Libyan Foreign Bank) en deviennent le deuxième actionnaire, juste derrière la Cassa di Risparmio di Verona qui détient 5 %.
UniCredit qui, avec la crise, a vu son cours dévisser jusqu’à 30% de sa valeur, a qualifié l’investissement libyen « d’amical » tout en précisant qu’un « siège au conseil d’administration n’est pas à l’ordre du jour ». « Acheter au plus bas des actions de la plus grande banque italienne n’est pas un mauvais choix », souligne un expert algérien qui voit dans l’opération la confirmation du choix italien de la Libye.
Les fonds libyens sont allés se fixer non loin de là, dans le capital de la première banque italienne, UniCredit. En acquérant 4,23% du capital (près de 1,5 Mdeur), trois investisseurs libyens (Banque centrale libyenne, Libyan Investment Authority et Libyan Foreign Bank) en deviennent le deuxième actionnaire, juste derrière la Cassa di Risparmio di Verona qui détient 5 %.
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