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Le pétrole constitue pratiquement la seule source de devises de la Libye. Fin juin 2018, Khalifa Haftar, maréchal de l'armée nationale libyenne (ANL) et soutient de Faraj al-Hassi, président du gouvernement provisoire autoproclamé basé à Benghazi, a pris le contrôle des raffineries du croissant pétrolier libyens. Jusqu'à présent, la NOC, qui dépend du gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, exploitait ces raffineries en échange d'un partage des revenus entre les deux factions ennemies. Mais le coup de force de Khalifa Haftar a brisé ce fragile équilibre. L'ANL a empêché le chargement de deux pétroliers le 1 juillet.
La production de pétrole est passée en quelques jours d'un million de barils jours à moins de 150 000. En y ajoutant le gaz (20 millions de m3 par jour) qui lui aussi ne peut être traité, la Libye perd selon la NOC 67,4 M$ par jour.