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LIBYE. Suite au reportage de CNN montrant un marché aux esclaves dans la banlieue de Tripoli, Le gouvernement d'union nationale (GNA) libyen a décidé d'ouvrir une enquête. La chaîne américaine montrait dans ce documentaire la vente de migrants aux enchères. Dans son communiqué, lu dimanche 19 novembre 2017 à Tripoli, le ministre libyen des Affaires étrangères évoque des "actes inhumains et contraires à la culture et aux traditions du peuple libyen."
Le gouvernement assure "suivre avec grande attention les rapports des médias sur l'exploitation de migrants clandestins par des criminels" et indique que "si ces allégations sont confirmées, toutes les personnes impliquées dans ces crimes seront punies."
Tripoli critique cependant "les solutions internationales superficielles et stériles qui font en réalité obstacle à ses efforts pour endiguer ce phénomène, ouvrant la voie aux réseaux du crime organisé." Par cette déclaration, le ministère libyen des Affaires étrangères viserait le projet, avorté, des pays européens, mais aussi du Niger et du Tchad, d'installer des centres d'accueil pour les migrants en Libye.
Dimanche 19 novembre 2017, le Niger a convoqué l'ambassadeur de Libye à Niamey pour l'informer sur l'"indignation du président Mahaladou Issoufou sur la vente des migrants africains."
"La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m'indigne profondément. J'en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en oeuvre pour que cesse cette pratique d'un autre âge, que nous croyions à jamais révolue", indique le président nigérien. Son pays, d'où proviennent plusieurs victimes concernées par ce trafic, demande que le sujet soit mis à l'ordre du jour du prochain sommet de l'Union Africaine (UA) qui se tiendra les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan.
Le gouvernement assure "suivre avec grande attention les rapports des médias sur l'exploitation de migrants clandestins par des criminels" et indique que "si ces allégations sont confirmées, toutes les personnes impliquées dans ces crimes seront punies."
Tripoli critique cependant "les solutions internationales superficielles et stériles qui font en réalité obstacle à ses efforts pour endiguer ce phénomène, ouvrant la voie aux réseaux du crime organisé." Par cette déclaration, le ministère libyen des Affaires étrangères viserait le projet, avorté, des pays européens, mais aussi du Niger et du Tchad, d'installer des centres d'accueil pour les migrants en Libye.
Dimanche 19 novembre 2017, le Niger a convoqué l'ambassadeur de Libye à Niamey pour l'informer sur l'"indignation du président Mahaladou Issoufou sur la vente des migrants africains."
"La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m'indigne profondément. J'en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en oeuvre pour que cesse cette pratique d'un autre âge, que nous croyions à jamais révolue", indique le président nigérien. Son pays, d'où proviennent plusieurs victimes concernées par ce trafic, demande que le sujet soit mis à l'ordre du jour du prochain sommet de l'Union Africaine (UA) qui se tiendra les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan.