
La Libye va devenir l'actionnaire principal d'Unicredit, second groupe bancaire italien (photo DR)
Voir aussi
-
La Méditerranée en sécheresse
-
Un été difficile pour le transport aérien
-
L'OTAN commande vingt Eurofighter pour l'Armée de l'air espagnole
-
Les Présidents du Parlement et du Haut Conseil d’État libyens vont se réunir à Genève
-
La Slovénie décide de démanteler la clôture de barbelés anti-migrations la séparant de la Croatie
ITALIE / LIBYE. La Libye vient au chevet des fleurons de l’économie transalpine.
Après avoir pris des participations dans Fiat et sa célèbre filiale footballistique de la Juventus de Turin, la Banque centrale libyenne, par le biais de son fonds "Libyan Investment Authority ", va soutenir le projet d’augmentation de capital d’Unicredit, le deuxième groupe bancaire italien.
Tripoli, qui détient déjà 4,6% du capital de la banque, va injecter 750 M€ dans le plan de sauvetage lancé par le board d’Unicredit.
Cet apport d’argent frais au fort parfum de pétrole permettra à la banque italienne de réaliser son objectif de lever 6,6 Mds€ pour se conformer aux ratios de solvabilité.
Après avoir pris des participations dans Fiat et sa célèbre filiale footballistique de la Juventus de Turin, la Banque centrale libyenne, par le biais de son fonds "Libyan Investment Authority ", va soutenir le projet d’augmentation de capital d’Unicredit, le deuxième groupe bancaire italien.
Tripoli, qui détient déjà 4,6% du capital de la banque, va injecter 750 M€ dans le plan de sauvetage lancé par le board d’Unicredit.
Cet apport d’argent frais au fort parfum de pétrole permettra à la banque italienne de réaliser son objectif de lever 6,6 Mds€ pour se conformer aux ratios de solvabilité.
Risque d'OPA
Le sauvetage permettra surtout à la Banque centrale libyenne de devenir le premier actionnaire d’Unicredit, avec 6% de son capital, juste devant la banque CariVerona.
Cette dernière, qui a refusé de participer au renflouement d’Unicredit, a toutefois averti qu’elle interviendrait en cas d’OPA hostile à son encontre. Le risque est sérieux en effet, vu la faiblesse du cours de l’action de la banque (1,21 euro).
A Tripoli, on se défend de toute visée inamicale. Le président du fonds souverain libyen, Abdulhafid Zlitni, qui se targue du soutien du gouvernement de Silvio Berlusconi, envisage d’investir dans d’autres entreprises transalpines en difficulté. Parmi les cibles potentielles: l'industrie pharmaceutique, les technologies de l'information et l'immobilier.
Cette dernière, qui a refusé de participer au renflouement d’Unicredit, a toutefois averti qu’elle interviendrait en cas d’OPA hostile à son encontre. Le risque est sérieux en effet, vu la faiblesse du cours de l’action de la banque (1,21 euro).
A Tripoli, on se défend de toute visée inamicale. Le président du fonds souverain libyen, Abdulhafid Zlitni, qui se targue du soutien du gouvernement de Silvio Berlusconi, envisage d’investir dans d’autres entreprises transalpines en difficulté. Parmi les cibles potentielles: l'industrie pharmaceutique, les technologies de l'information et l'immobilier.