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LIBYE. C'est la confusion qui règne mardi 23 août 2011 en Libye. Les informations contradictoires se poursuivent. Dans la nuit du lundi au mardi 23 août 2011, la liesse dans les rues de Tripoli montrait une ville libérée et l'on n'attendait plus que l'arrestation de Mouammar Kadhafi qui serait toujours présent dans son complexe de Ban al-Aziziya.
Oui, mais voilà, son fils cadet Seif al-Islam, véritable numéro deux du régime, que le Cour pénale internationale (CPI) disait entre les mains des rebelles a donné, en toute simplicité, une conférence de presse dans un terrain vague de Tripoli. Il dénonçait les mensonges et affirmait que la capitale était "sous le contrôle du régime". Quelques heures plus tard, on apprenait que Mohamed Kadhafi, autre fils du leader libyen avait bien été arrêté mais qu'il s'était évadé ! Et si les opposants, et par ricochet la communauté internationale, avaient crié victoire trop tôt ?
Tout n'est donc pas aussi silmple, même si, à terme, l'hypothèse d'une chute du régime de Mouammar Kadhafi ne fait plus aucun doute depuis le déclenchement samedi 20 août 2011 de l'opération Sirène visant à encercler par voies terrestre et maritime puis à contrôler Tripoli. Selon le Conseil national de transition libyen (CNT), les opposants détiendraient 80% de la capitale. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a insisté sur le fait que "la victoire n'est pas complète. Le régime est au bord de l'effondrement, mais il y a encore des poches de résistance et il faut donc maintenir la pression."
Oui, mais voilà, son fils cadet Seif al-Islam, véritable numéro deux du régime, que le Cour pénale internationale (CPI) disait entre les mains des rebelles a donné, en toute simplicité, une conférence de presse dans un terrain vague de Tripoli. Il dénonçait les mensonges et affirmait que la capitale était "sous le contrôle du régime". Quelques heures plus tard, on apprenait que Mohamed Kadhafi, autre fils du leader libyen avait bien été arrêté mais qu'il s'était évadé ! Et si les opposants, et par ricochet la communauté internationale, avaient crié victoire trop tôt ?
Tout n'est donc pas aussi silmple, même si, à terme, l'hypothèse d'une chute du régime de Mouammar Kadhafi ne fait plus aucun doute depuis le déclenchement samedi 20 août 2011 de l'opération Sirène visant à encercler par voies terrestre et maritime puis à contrôler Tripoli. Selon le Conseil national de transition libyen (CNT), les opposants détiendraient 80% de la capitale. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a insisté sur le fait que "la victoire n'est pas complète. Le régime est au bord de l'effondrement, mais il y a encore des poches de résistance et il faut donc maintenir la pression."
L'économie va reprendre ses droits

Mouammar Kadhafi est toujours recherché (photo DR)
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, a appelé les rebelles à ne pas commettre de représailles et souhaite une transition en douceur. Le président du CNT, Mustafa Abdul Jalil, entend également à ce que les "libérateurs" ne sombrent pas dans la vengeance et promet un procès de Mouammar Kadhafi. Barack Obama, président américain, a lui tenu à souligner que "Kadhafi a encore la possibilité d'empêcher un nouveau bain de sang en renonçant expressément au pouvoir... et en appelant les forces qui continuent à se battre à baisser les armes."
En tout cas, l'annonce d'une résolution prochaine du conflit pousse certains pays à enfin prendre position. Après la Tunisie puis l'Egypte la veille, c'est le Maroc qui a reconnu tard dans la nuit du lundi au mardi 23 août le CNT.
L'après Kadhafi se prépare déjà. La France a proposé qu'une réunion du groupe de contact (Otan et pays alliés) sur la Libye se déroule à Paris dès mercredi 24 août 2011 avec les représentants du CNT. Une déclaration qui intervenait quelques heures après que les Etats-Unis annoncent que ce groupe se réunirait à Istanbul jeudi 25 août 2011. La France compte conserver son avantage. Elle avait été la première à reconnaître le CNT et a pris une part prépondérante dans les combats auprès des rebelles.
Avant même la fin du conflit, le champ s'ouvre désormais aux relations économiques. Et la Libye, avec notamment son pétrole, est un pays riche...
Lire aussi : Le pétrole libyen refait surface
Les rebelles libyens s'accaparent du QG de Mouammar Khadafi
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