
La Libye devient actionnaire de la Berd alors que sa capitale Tripoli se trouve assiégée (photo : Berd)
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
LIBYE / EUROPÉENNE. "Nous sommes heureux d'accueillir la Libye en tant qu'actionnaire et nous attendons avec impatience une coopération future fructueuse." Sir Suma Chakrabarti, président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), a annoncé, mercredi 17 juillet 2019, que la Libye devenait officiellement le soixante-et-onzième actionnaire de son institution.
Les formalités d'adhésion ont débuté en 2014 après que le Conseil des gouverneurs de la banque ait approuvé la candidature de Tripoli.
La Berd va pouvoir investir dans ce pays et, notamment soutenir les réformes politiques. Mais, la Libye se trouvant pour le moment en pleine guerre civile et sa capitale assiégée, un communiqué de la banque précise toutefois que "toute décision future d'octroi du statut de pays bénéficiaire à la Libye sera prise séparément par les actionnaires de la banque à la suite d'une évaluation de l'environnement politique, économique et opérationnel du pays".
La veille de la décision de l'entrée de la Libye dans la Berd, six pays (France, Égypte, Etats-Unis, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et Italie) affirmaient leur "vive préoccupation face aux hostilités en cours à Tripoli" et appelaient à "une désescalade immédiate et à la cessation des combats actuels", tout en "demandant instamment le retour rapide au processus politique sous les auspices des Nations unies".
La Berd compte désormais soixante-et-onze actionnaires dont soixante-neuf pays des cinq continents, l'Union européenne et la Banque européenne d'investissement (BEI).
Les formalités d'adhésion ont débuté en 2014 après que le Conseil des gouverneurs de la banque ait approuvé la candidature de Tripoli.
La Berd va pouvoir investir dans ce pays et, notamment soutenir les réformes politiques. Mais, la Libye se trouvant pour le moment en pleine guerre civile et sa capitale assiégée, un communiqué de la banque précise toutefois que "toute décision future d'octroi du statut de pays bénéficiaire à la Libye sera prise séparément par les actionnaires de la banque à la suite d'une évaluation de l'environnement politique, économique et opérationnel du pays".
La veille de la décision de l'entrée de la Libye dans la Berd, six pays (France, Égypte, Etats-Unis, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et Italie) affirmaient leur "vive préoccupation face aux hostilités en cours à Tripoli" et appelaient à "une désescalade immédiate et à la cessation des combats actuels", tout en "demandant instamment le retour rapide au processus politique sous les auspices des Nations unies".
La Berd compte désormais soixante-et-onze actionnaires dont soixante-neuf pays des cinq continents, l'Union européenne et la Banque européenne d'investissement (BEI).