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LIBYE. Le gouvernement libyen a affirmé mercredi 6 novembre 2013 que des compagnies tentaient d'acheter du pétrole libyen en dehors des canaux officiels et a menacé de recourir à la force.
Dans un communiqué, cité par l'AFP, Mohamed Kaabar, porte-parole du gouvernement libyen, a déclaré disposer "d'informations sur des tentatives de certaines parties et compagnies d'acheter du pétrole libyen auprès des groupes qui contrôlent actuellement les terminaux pétroliers" de l'est de la Libye.
Mohamed Kaabar n'a pas précisé la nationalité des compagnies en question.
Dénonçant "une violation flagrante de la souveraineté" du pays, le gouvernement a indiqué que ces compagnies étaient "sous surveillance" et que leurs noms allaient être communiqués à la justice, en coordination avec Interpol.
Depuis fin juillet 2013, les principaux terminaux pétroliers du pays sont bloqués par des gardes.
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement est en conflit ouvert avec ce groupe de gardes partisans d'un système fédéral, qu'il accuse de chercher à détourner le pétrole brut, tandis que le groupe assure pour sa part que les autorités vendent du pétrole de façon irrégulière.
L'armée de l'air et la marine ont reçu l'ordre de "surveiller les terminaux pétroliers et intercepter tout pétrolier qui tente d'entrer dans ces ports sans un accord préalable avec la Compagnie nationale de pétrole (NOC)", selon la même source.
Les mouvements de protestation ont provoqué une chute de la production de pétrole à 250 000 barils/jour, contre près de 1,5 million b/j avant le déclenchement de la crise fin juillet 2013, selon la NOC.
Ces troubles dans l'industrie pétrolière, qui fournit 96% des revenus de l'État, ont provoqué des pertes estimées jusqu'à présent à quelque 13 mrds $ (9,6 mrds€).