
Le tronçon de LGV Perpignan-Figueras sera inauguré le 17 février 2009 (photo wikimedia)
FRANCE / ESPAGNE. Le 17 février 2009, la France et l’Espagne inaugureront le tronçon de LGV (ligne à grande vitesse) entre Perpignan et Figueras.
Epilogue d’un chantier de cinq ans piloté par le consortium Ferro TP qui regroupe les deux majors du BTP, le français Eiffage et l’espagnol ACS/Dragados, la mise en service de ce chaînon de 44,4 km constitue le premier maillon de la future ligne à grande vitesse entre la péninsule ibérique et le sud-est de la France.
Ce maillon, qui a coûté 952 M€, va garder un bon bout de temps l’accent espagnol. Son homologue languedocien qui doit relier Perpignan à Montpellier (160 km) ne sera pas prêt avant... 2020. C'est ce qu'a laissé entendre le PDG de la SNCF Guillaume Pépy lors de sa venue dans la préfecture des Pyrénées Orientales en janvier dernier.
Epilogue d’un chantier de cinq ans piloté par le consortium Ferro TP qui regroupe les deux majors du BTP, le français Eiffage et l’espagnol ACS/Dragados, la mise en service de ce chaînon de 44,4 km constitue le premier maillon de la future ligne à grande vitesse entre la péninsule ibérique et le sud-est de la France.
Ce maillon, qui a coûté 952 M€, va garder un bon bout de temps l’accent espagnol. Son homologue languedocien qui doit relier Perpignan à Montpellier (160 km) ne sera pas prêt avant... 2020. C'est ce qu'a laissé entendre le PDG de la SNCF Guillaume Pépy lors de sa venue dans la préfecture des Pyrénées Orientales en janvier dernier.
Débat public du 3 mars au 3 juillet
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
Ce projet, en gestation depuis 20 ans, a du mal à émerger, l’Etat français et la SNCF ayant longtemps douté de sa rentabilité, au grand dam des élus locaux, rangés sous la bannière du président (PS) de la région Languedoc-Roussillon, le tonitruant Georges Frêche.
Ces derniers auront toutefois bientôt l’occasion d’exprimer leur revendication haut et fort. La commission nationale du débat public (CNDP) va en effet organiser un débat public sur ce projet serpent de mer du 3 mars au 3 juillet 2009.
Cette concertation sera pilotée par une commission particulière présidée par Claude Bernet. Cet inspecteur général de l'agriculture, membre de la CNDP, jouera les arbitres lors des 12 réunions publiques programmées dans les départements concernés (Pyrénées Orientales, Aude et Hérault). L’intéressé franchira même les Pyrénées pour animer une réunion d’information au consulat général de France à Barcelone.
Ces derniers auront toutefois bientôt l’occasion d’exprimer leur revendication haut et fort. La commission nationale du débat public (CNDP) va en effet organiser un débat public sur ce projet serpent de mer du 3 mars au 3 juillet 2009.
Cette concertation sera pilotée par une commission particulière présidée par Claude Bernet. Cet inspecteur général de l'agriculture, membre de la CNDP, jouera les arbitres lors des 12 réunions publiques programmées dans les départements concernés (Pyrénées Orientales, Aude et Hérault). L’intéressé franchira même les Pyrénées pour animer une réunion d’information au consulat général de France à Barcelone.
Questions en suspens
Comme pour le projet de LGV qui doit relier Nice à Paris, le débat s’annonce animé.
Même si un consensus relatif semble se dégager sur l’utilité de cette ligne, les questions en suspens restent nombreuses...
Au delà des inévitables querelles de tracés, les avis divergent sur le statut de cette voie. Devra-t-elle être exclusivement dédiée aux TGV? Ou bien accessible au fret? Selon la réponse, le devis variera, ainsi que le degré de rentabilité de la voie...
Même si un consensus relatif semble se dégager sur l’utilité de cette ligne, les questions en suspens restent nombreuses...
Au delà des inévitables querelles de tracés, les avis divergent sur le statut de cette voie. Devra-t-elle être exclusivement dédiée aux TGV? Ou bien accessible au fret? Selon la réponse, le devis variera, ainsi que le degré de rentabilité de la voie...