
Le Lyon-Turin s'inscrit dans le corridor transeuropéen méditerranéen (carte Transalpine)
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FRANCE / ITALIE. Réuni mercredi 26 octobre 2016, le Conseil français des ministres a approuvé l'engagement des travaux définitifs de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin.
La Cour française des comptes avait pourtant soulevée dans un rapport que ce projet se trouvait "hors de portée budgétaire".
L'accord entre les gouvernements français et italiens dataient du 24 février 2015. Un protocole additionnel a été signé entre les deux parties à Venise le 8 mars 2016.
Porté depuis février 2015 par Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT SAS), filiale commune détenue à 50/50 par l'Etat français et les Chemins de fer italiens (FS), le coût de cette section est évalué à 8,3 mrds€ (valeur 2012). La partie transfrontalière court sur quelque soixante-dix kilomètres entre Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et Bussoleno (Piemont / Val de Suse) et comprend un tunnel international de cinquante-sept kilomètres traversant le massif d'Ambin.
Cet axe va permettre de réduire le temps de trajet entre Paris et Milan. La capitale française se trouvera à quatre heures de la ville italienne et Lyon à deux heures. Mais aussi d'assurer le report modal du trafic de marchandises traversant les Alpes franco-italiennes tout en améliorant les liaisons entre les vallées et les grandes agglomérations alpines de chaque côté de la frontière.
Elément clef du corridor transeuropéen méditerranéen, reliant la péninsule ibérique à l'Europe centrale et orientale, la ligne nouvelle ferroviaire Lyon-Turin avait été plus ou moins abandonnée avant d'être relancée en mars 2016 par François Hollande et Matteo Renzi lors d'un sommet sur son financement.
Déclaré d'utilité publique en 2013, le projet date de 1990. Le Lyon-Turin devrait être inauguré en 2030.
La Cour française des comptes avait pourtant soulevée dans un rapport que ce projet se trouvait "hors de portée budgétaire".
L'accord entre les gouvernements français et italiens dataient du 24 février 2015. Un protocole additionnel a été signé entre les deux parties à Venise le 8 mars 2016.
Porté depuis février 2015 par Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT SAS), filiale commune détenue à 50/50 par l'Etat français et les Chemins de fer italiens (FS), le coût de cette section est évalué à 8,3 mrds€ (valeur 2012). La partie transfrontalière court sur quelque soixante-dix kilomètres entre Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) et Bussoleno (Piemont / Val de Suse) et comprend un tunnel international de cinquante-sept kilomètres traversant le massif d'Ambin.
Cet axe va permettre de réduire le temps de trajet entre Paris et Milan. La capitale française se trouvera à quatre heures de la ville italienne et Lyon à deux heures. Mais aussi d'assurer le report modal du trafic de marchandises traversant les Alpes franco-italiennes tout en améliorant les liaisons entre les vallées et les grandes agglomérations alpines de chaque côté de la frontière.
Elément clef du corridor transeuropéen méditerranéen, reliant la péninsule ibérique à l'Europe centrale et orientale, la ligne nouvelle ferroviaire Lyon-Turin avait été plus ou moins abandonnée avant d'être relancée en mars 2016 par François Hollande et Matteo Renzi lors d'un sommet sur son financement.
Déclaré d'utilité publique en 2013, le projet date de 1990. Le Lyon-Turin devrait être inauguré en 2030.