JORDANIE. Au début des années 2000, la Jordanie a pris un tournant dans sa façon d’envisager l’innovation. Jusqu’alors, les autorités du pays s'attachaient essentiellement aux besoins des chercheurs, des ingénieurs, mais soutenaient peu la structuration d’un écosystème national, qui engloberait les entreprises. Or, la stabilité sociale et politique du pays attire les investisseurs étrangers. Les jeunes Jordaniens bénéficient d’une formation reconnue de qualité. Et la diaspora n’hésite pas à soutenir les projets nationaux, dès qu’elle se trouve sollicitée. Autant d’éléments qui ont poussé en faveur de politiques plus globales, visant à soutenir l’innovation comme moteur économique du pays.
Planification de l'innovation
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La Jordanie s’appuie sur un Haut conseil pour la science et la technologie (HCST). Créé en 1987, cet organisme a largement contribué à la définition des stratégies politiques en faveur de la recherche et de l’innovation mise en œuvre dans le pays. Pour 2012-2016, la « stratégie et politique en faveur de la science, des technologies et de l’innovation » (STI) vise trois objectifs : placer l’innovation au cœur de toutes les stratégies de développement économique du pays, développer les partenariats entre le monde de la science et des technologies et les secteurs public et privé ainsi qu’optimiser l’utilisation des ressources nationales. L’approvisionnement du pays en eau et en énergie ainsi que la lutte contre la pauvreté sont les trois principaux chantiers définis dans ce document. Il propose des solutions pour accroître la compétitivité des entreprises jordaniennes et le soutien des projets innovants.
Il s’agit notamment pour l’État de mettre en place des moyens logistiques et financiers pour accroître le taux de réalisation des projets. Et cela passe par la création d’une culture et d’un environnement favorables à l’innovation ainsi qu’à son transfert de la recherche vers l’entreprise. La stratégie prévoit de faire grimper les dépenses de recherche dans le pays à 1,5 % du PIB alors qu’en 2002, elles ne représentaient que 0,34 % du PIB, selon l’Atlas de la science et de l’innovation du monde islamique (2014). En 2013, le PIB jordanien s’élevait à 30 mrds€, avec une croissance d’environ 3 % par an.
Il s’agit notamment pour l’État de mettre en place des moyens logistiques et financiers pour accroître le taux de réalisation des projets. Et cela passe par la création d’une culture et d’un environnement favorables à l’innovation ainsi qu’à son transfert de la recherche vers l’entreprise. La stratégie prévoit de faire grimper les dépenses de recherche dans le pays à 1,5 % du PIB alors qu’en 2002, elles ne représentaient que 0,34 % du PIB, selon l’Atlas de la science et de l’innovation du monde islamique (2014). En 2013, le PIB jordanien s’élevait à 30 mrds€, avec une croissance d’environ 3 % par an.
Amorçage et incubation
Dans le sillage de la STI, d’autres documents visant à planifier le développement technologique ont été publiés, à l’image de la stratégie 2013-2017 pour les TIC qui fixe des objectifs de développement ambitieux.
Côté privé, les solutions d’accompagnement des projets en phase d’amorçage et d’incubation se multiplient, souvent soutenus par les organisations et les investisseurs internationaux. Crée en 2004, le Queen Rania center for entrepreneurship a soutenu une centaine de projets et participé à la création de vingt-cinq entreprises de haute technologie. L’incubateur iPark accueille une trentaine de jeunes pousses, à l’image du développeur Al Nassah, qui travaille à la conception de logiciels adaptés aux besoins de la région.
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