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En remboursant par anticipation, Alexis Tsipras veut payer moins d'intérêts (photo UE)
GRÈCE. S'exprimant sur la chaîne de télévision Antenna, Alexis Tsipras a déclaré, lundi 15 avril 2019, vouloir "marquer des points de liberté", sous entendu économique. Le premier ministre grec voudrait en effet rembourser 3,7 mrds€ par anticipation au Fonds monétaire international (FMI) selon l'agence Reuters. Quelques heures avant, son ministre des Finances, Euclid Tsakalotos, rencontrait Christine Lagarde, directrice générale du FMI. La décision devrait officiellement être annoncée dans la semaine.
Cette somme de 3,7 mrds€ concerne des prêts qui courraient normalement jusqu'en 2020.
La dette de la Grèce représente encore 180% de son Produit intérieur brut (PIB) annuel et elle doit rembourser 9,6 mrds€ au FMI d'ici à 2024. Ces prêts du FMI lui coûte 5,1 % d'intérêts par an, alors qu'Athènes peut désormais se financer sur les marchés pour des taux plus bas (autour de 3,3%) comme le rappelle Dimitris Tzanakopoulos, porte-parole du gouvernement grec, à la radio privée News 24/7.
Ce remboursement anticipé reste cependant soumis à l'autorisation du Mécanisme européen de stabilité (MES) qui se charge de la "surveillance renforcée" d'Athènes depuis la fin de son troisième et dernier plan d'aide international en août 2018. Ces prêts ont permis au pays d'obtenir un total de 280 mrds€ pour sauver son économie.
Début avril 2019, l'Eurogroupe avait émis un satisfecit sur le budget de la Grèce et les réformes menées par le gouvernement.
Cette somme de 3,7 mrds€ concerne des prêts qui courraient normalement jusqu'en 2020.
La dette de la Grèce représente encore 180% de son Produit intérieur brut (PIB) annuel et elle doit rembourser 9,6 mrds€ au FMI d'ici à 2024. Ces prêts du FMI lui coûte 5,1 % d'intérêts par an, alors qu'Athènes peut désormais se financer sur les marchés pour des taux plus bas (autour de 3,3%) comme le rappelle Dimitris Tzanakopoulos, porte-parole du gouvernement grec, à la radio privée News 24/7.
Ce remboursement anticipé reste cependant soumis à l'autorisation du Mécanisme européen de stabilité (MES) qui se charge de la "surveillance renforcée" d'Athènes depuis la fin de son troisième et dernier plan d'aide international en août 2018. Ces prêts ont permis au pays d'obtenir un total de 280 mrds€ pour sauver son économie.
Début avril 2019, l'Eurogroupe avait émis un satisfecit sur le budget de la Grèce et les réformes menées par le gouvernement.