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GRÈCE. Athènes va recevoir, lundi 24 octobre 2016, une partie des 2,8 mrds€ de prêt promis depuis des mois par ses créanciers, soit 1,1 mrd. Les 1,7 mrd€ manquants, destinés au financement d'arriérés, restent conditionnés à l'obtention de données
complémentaires de la part du gouvernement grec, attendues fin octobre 2016. Mais pas seulement.
Les créanciers, Allemagne en tête, exigent l’accélération des privatisations, la totale libéralisation du marché de l'énergie et la création d'une autorité indépendante pour surveiller les revenus publics. Mesures très difficiles à faire passer auprès des Grecs désabusés et de plus en plus nombreux à penser ne jamais voir la fin du tunnel.
Pour le gouvernement Tsipras il s’agit là d’un véritable revers. Depuis des mois, il annonçait sur tous les tons que les efforts du peuple grec allaient être reconnus. Mais, c’était compter sans les prochaines élections allemandes qui se sont invitées au sommet du Luxembourg. Cette réunion a permis de statuer sur l’octroi de cette demie tranche de prêt. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble s’étant catégoriquement opposé au total décaissage de la tranche promise.
Quelques semaines auparavant, certain de l’octroi du prêt, le premier ministre Alexis Tsipras avait présenté un budget prévoyant un retour à la croissance en 2017 avec un taux record de 2,7%, un excédent primaire hors service de la dette de 1,8% du PIB et 250 M€ d'investissements publics.
Il doit maintenant accuser le coup et tenir pour arriver à la renégociation de la dette estimée à 178,5% du PIB. Cette renégociation reste son atout majeur. C'est en son nom que sont imposées toutes les nouvelles mesures d’austérité. Autant dire que désormais il n’a d’autre solution que d’éliminer les dernières résistances de son gouvernement envers les exigences des créanciers, notamment en matière de privatisations. D’où les rumeurs d’un remaniement ministériel imminent. Décision qui risque encore d’augmenter la défiance de ses électeurs.
Il doit maintenant accuser le coup et tenir pour arriver à la renégociation de la dette estimée à 178,5% du PIB. Cette renégociation reste son atout majeur. C'est en son nom que sont imposées toutes les nouvelles mesures d’austérité. Autant dire que désormais il n’a d’autre solution que d’éliminer les dernières résistances de son gouvernement envers les exigences des créanciers, notamment en matière de privatisations. D’où les rumeurs d’un remaniement ministériel imminent. Décision qui risque encore d’augmenter la défiance de ses électeurs.