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GRECE. 600 M€ d’arriérés de TVA et d’amendes non payées. C’est ce que doit à l’État grec la société allemande Hochtief qui exploite depuis vingt ans l’aéroport international d’Athènes. La justice grecque en a décidé ainsi lundi 30 septembre 2014, après des années de bataille juridique. Du coup, la multinationale allemande devient le plus grand débiteur de Grèce.
Selon l’attendu de la Cour d’Appel, rendu public cette semaine, si l’on tient compte des autres dettes de la société allemande envers la sécurité sociale et les collectivités locales, le total de la facture pourrait atteindre le milliard d’euros.
L’arrêt est considéré immédiatement exécutoire mais, jusqu’à présent, le gouvernement grec n’a pas entamé les procédures nécessaires pour un recouvrement de cette créance.
L’aéroport International d’Athènes, qui assure avoir déjà versé 84 M€ de TVA à l’État grec pour la période couvrant l’exploitation de 2001 à 2013, conteste cette décision juridique. Il va se pourvoir en cassation et accuse la presse grecque, qui a révélée l’affaire, de parti pris.
L’aéroport de la capitale grecque soutient que la société allemande n’est en rien impliquée dans cette affaire et que le litige porte uniquement sur l’exploitation allant des années 1998 à 2012 pour un montant global de 147 M€.
Selon l’attendu de la Cour d’Appel, rendu public cette semaine, si l’on tient compte des autres dettes de la société allemande envers la sécurité sociale et les collectivités locales, le total de la facture pourrait atteindre le milliard d’euros.
L’arrêt est considéré immédiatement exécutoire mais, jusqu’à présent, le gouvernement grec n’a pas entamé les procédures nécessaires pour un recouvrement de cette créance.
L’aéroport International d’Athènes, qui assure avoir déjà versé 84 M€ de TVA à l’État grec pour la période couvrant l’exploitation de 2001 à 2013, conteste cette décision juridique. Il va se pourvoir en cassation et accuse la presse grecque, qui a révélée l’affaire, de parti pris.
L’aéroport de la capitale grecque soutient que la société allemande n’est en rien impliquée dans cette affaire et que le litige porte uniquement sur l’exploitation allant des années 1998 à 2012 pour un montant global de 147 M€.