Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
GRECE. Alexis Tsipras avait annoncé depuis déjà quelques jours que son pays avait fait mieux que demandé par Bruxelles en matière de déficit public. Les chiffres publiés aujourd'hui 21 avril par Eurostat le confirment. Alors que la Commission exigeait un excédent budgétaire primaire (hors charge de la dette) de 0,25%, le Grèce affiche + 0,7% pour 2015.
L'institut européen de la statistique apporte donc de l'eau au moulin du gouvernement grec qui ne veut pas entendre parler de mesures de rigueur supplémentaires. S'appuyant sur des prévisions pessimistes du FMI (fonds monétaire international), les créanciers demandent en effet un nouveau tour de vis.
En intégrant la charge de la dette et les sommes consacrées à la recapitalisation du secteur bancaire grec, le déficit budgétaire du pays atteint 7,2% du PIB, contre 3,6% en 2014. Le chiffre n'est donc pas bon, mais simplement moins mauvais que prévu par les analystes.
Le FMI le martèle depuis des mois : sans un allègement de la dette, et donc de sa charge sur le budget, la Grèce ne pourra pas s'en sortir. Tous les économistes l'affirment également, mais certains États comme l'Autriche ou l'Allemagne refusent devoir leurs contribuables régler une partie de l'ardoise laissée par les anciens dirigeants grecs.
Les négociations entre Athènes et ses créanciers sont pourtant entrées dans leur phase finale en vue d'un accord indispensable pour que la Grèce ne se retrouve pas de nouveau dans l'impossibilité de payer ses créances en juillet 2016, comme cela avait été le cas durant l'été dernier.
Pour arriver à cet accord, il faut que le gouvernement grec, le FMI et l'Europe s'accordent sur les objectifs budgétaires fixés à la Grèce pour 2017 et 2018. Théoriquement, le pays doit arriver à un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB en 2018. Le FMI estime que c'est impossible sans de nouvelles mesures d'austérité et un coup de pouce des européens sur la dette.
Le gouvernement grec refuse la première partie des exigences du FMI et demande à ses créanciers de s'en tenir à l'accord passé durant l'été 2015, c'est-à-dire de constater la mise en place des réformes demandées, puis d'entamer des discussions sur la dette.
L'institut européen de la statistique apporte donc de l'eau au moulin du gouvernement grec qui ne veut pas entendre parler de mesures de rigueur supplémentaires. S'appuyant sur des prévisions pessimistes du FMI (fonds monétaire international), les créanciers demandent en effet un nouveau tour de vis.
En intégrant la charge de la dette et les sommes consacrées à la recapitalisation du secteur bancaire grec, le déficit budgétaire du pays atteint 7,2% du PIB, contre 3,6% en 2014. Le chiffre n'est donc pas bon, mais simplement moins mauvais que prévu par les analystes.
Le FMI le martèle depuis des mois : sans un allègement de la dette, et donc de sa charge sur le budget, la Grèce ne pourra pas s'en sortir. Tous les économistes l'affirment également, mais certains États comme l'Autriche ou l'Allemagne refusent devoir leurs contribuables régler une partie de l'ardoise laissée par les anciens dirigeants grecs.
Les négociations entre Athènes et ses créanciers sont pourtant entrées dans leur phase finale en vue d'un accord indispensable pour que la Grèce ne se retrouve pas de nouveau dans l'impossibilité de payer ses créances en juillet 2016, comme cela avait été le cas durant l'été dernier.
Pour arriver à cet accord, il faut que le gouvernement grec, le FMI et l'Europe s'accordent sur les objectifs budgétaires fixés à la Grèce pour 2017 et 2018. Théoriquement, le pays doit arriver à un excédent budgétaire primaire de 3,5% du PIB en 2018. Le FMI estime que c'est impossible sans de nouvelles mesures d'austérité et un coup de pouce des européens sur la dette.
Le gouvernement grec refuse la première partie des exigences du FMI et demande à ses créanciers de s'en tenir à l'accord passé durant l'été 2015, c'est-à-dire de constater la mise en place des réformes demandées, puis d'entamer des discussions sur la dette.