
La Grèce voit le bout du tunnel. (Photo CC M.B)
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GRECE. Il s'agit de la meilleure performance de la zone euro. La Grèce a dégagé en 2018 un excédent budgétaire primaire (donc hors remboursement de la dette) équivalent à 4,5% de son produit intérieur brut. C'est un point de mieux que l'objectif fixé par Bruxelles jusqu'en 2022. L’excédent public atteint +1,1%.
La cure d'austérité qu'a subi le pays ces dix dernières années s'est traduite par une baisse des dépenses publiques considérable. Parallèlement, notamment grâce à d'excellentes performances en matière de tourisme, la Grèce a repris le chemin de la croissance et a donc vu ses recettes fiscales croître. En 2019, son PIB devrait progresser de + 1,9% .
Le pays envisage de rembourser au FMI un des ses prêts (3,7 milliards d'euros) avant l'échéance prévue. Il coûte à la Grèce un taux d'intérêt de 5,1 % alors qu'Athènes peut actuellement emprunter sur le marchés à 3,3%.
En matière de ratios macroéconomiques, le pays va mieux mais n'est pas encore tiré d'affaires. Sa dette publique représente 180% de son PIB. Le secteur bancaire privé affiche un taux de créances douteuses de 45%. Le gouvernement a accordé une augmentation du salaire minimum de 11%. Il est depuis le 1er février de 650 € brut (751 € avant la crise).
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