
Ekaterini Sakellaropoulou prendra officiellement ses fonctions en mars 2020 (photo : Conseil d'Etat hellénique)
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GRÈCE. Le Parlement grec a élu, dès le premier tour mercredi 22 janvier 2020, Ekaterini Sakellaropoulou présidente de la République de Grèce. Actuellement présidente du Conseil d’État hellénique (depuis 2018), cette conservatrice de soixante-quatre ans va débuter un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. A l'issue de sa prestation de serment, le 13 mars 2020 devant la Chambre des députés, elle succèdera officiellement à Prokópis Pavlópoulos. Elle deviendra alors la première femme à accéder à cette fonction depuis sa création en décembre 1974 après le rejet de la monarchie par le Parlement.
En Grèce, le rôle de président de la République demeure purement symbolique. Aucun de ses actes n'est valable, ni ne peut être exécuté, sans avoir été contresigné par le ministre compétent. Il nomme le premier ministre, désigné par le parti obtenant la majorité absolue des sièges ou la majorité relative, et les autres membres du gouvernement. Le président de la République peut également dissoudre le Parlement mais seulement à deux conditions : la démission de deux gouvernement successivement et sur proposition du gouvernement.
Ekaterini Sakellaropoulou est diplômée de droit constitutionnel et de droit de l'environnement des universités d'Athènes et de Paris-Sorbonne II.
La nouvelle présidente grecque sera la huitième femme a diriger une république de l'Union européenne avec Kolinda Grabar-Kitarovic, présidente croate, Kersti Kaljulaid, présidente estonienne, Zuzana Caputova, présidente slovaque, Sophie Wilmès, première ministre par intérim de Belgique, Sanna Marin, cheffe de gouvernement de Finlande, Mette Frederiksen, première ministre du Danemark, et, bien entendu, Angela Merkel, la chancelière allemande. Hors UE, citons également Ana Brnabic, présidente du gouvernement serbe.
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