
La Grèce vote un nouveau train de réformes pour négocier en échange un allègement de sa dette. Photo FD.
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GRECE. C'est un parlement grec en état de siège qui a voté durant la nuit du 8 au 9 mai de nouvelles mesures d'austérité, dont une énième réforme des retraites et de l'impôt sur le revenu. Les retraites les plus élevées vont baisser, les cotisations, taxes et impôts augmenter, alors que les caisses d'assurances devront fusionner en une nouvelle structure aux prestations sensiblement réduites. Le Parlement a voté une hausse de la TVA de 13 à 23% dans le secteur du tourisme. Au total, ces mesures doivent permettre à la Grèce d'économiser 1,8 mds € sur les 5,4 mds € prévus d'ici 2018.
Exigé par l'Union européenne et le FMI, ce nouveau tour de vis a mis dans la rue plusieurs dizaines de milliers de personnes, à Athènes et Thessalonique. La Grèce est entrée depuis début mai dans une nouvelle spirale de grèves tournantes. Jusqu' à mardi 10 mai, les navires resteront à quai, alors que pendant deux jours, bus, trams et trains sont restés à l’arrêt et les médias silencieux.
La colère des Grecs est d'autant plus grande que cette semaine la presse allemande a révélé que 95% des prêts accordés au pays n'ont servi qu'à sauver les banques européennes qui avaient spéculé sur la dette grecque.
L'adoption de ces réformes n'a précédé que de quelques heures une réunion de l'Eurogroupe, qui réunit une partie des créanciers de la Grèce (180% du PIB). Le gouvernement grec espère que le gage de bonne volonté donné ce week-end conduira l'UE à ouvrir les discussions sur la dette grecque. Mais rien n'est moins sûr car de nombreux pays, avec comme portes drapeaux les Allemands et les Autrichiens, refusent d'envisager un quelconque allègement.
Les créanciers de la Grèce doivent également déterminer si les réformes engagées dans le cadre du troisième plan d'austérité sont « suffisantes » pour que soient poursuivis les versements du plan d'aide de 86 mds € décidé en juillet 2015.
Exigé par l'Union européenne et le FMI, ce nouveau tour de vis a mis dans la rue plusieurs dizaines de milliers de personnes, à Athènes et Thessalonique. La Grèce est entrée depuis début mai dans une nouvelle spirale de grèves tournantes. Jusqu' à mardi 10 mai, les navires resteront à quai, alors que pendant deux jours, bus, trams et trains sont restés à l’arrêt et les médias silencieux.
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Les créanciers de la Grèce doivent également déterminer si les réformes engagées dans le cadre du troisième plan d'austérité sont « suffisantes » pour que soient poursuivis les versements du plan d'aide de 86 mds € décidé en juillet 2015.