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GRÈCE. Le ministère grec des Finances a annoncé, mercredi 9 avril 2014, le retour, après quatre ans d'absence, de la Grèce sur les marchés. Le montant exact des obligations reste encore inconnu.
Selon l’agence semi-officielle ANA,il s’agirait d’au moins 2,5 mrds€ que la Grèce voudrait emprunter à moyen et long terme sur les marchés publics. Certains médias parlent même de 5 mrds à un taux inférieur à 6% sur cinq ans.
Quel que soit le chiffre réel, une chose demeure certaine, même s’il marque techniquement la fin de la crise grecque, ce retour du pays sur les marchés d’emprunt reste une décision politique et non économique.
Le gouvernement grec n‘a pas besoin de cet argent puisque ses créanciers viennent de lui verser la dernière tranche du prêt d’un montant de 10 mrds€. Il peut donc faire face à ses obligations, mais il a besoin de tester le marché pour prouver aux électeurs appelés à voter dans quatre semaines, que la politique d’austérité choisie depuis quatre ans porte ses fruits et que les sacrifices n’ont pas été inutiles, comme l’affirme l’opposition qui, dans les sondages, talonne les conservateurs.
Pour enfoncer le clou, Angela Merkel, la chancelière allemande sera à Athènes vendredi 11 avril 2014 pour soutenir l’équipe au pouvoir. D’où les accusations de l’opposition qui parle d’une «opération de communication irresponsable». Car, même si le retour du pays sur les marchés techniquement représente la fin de la crise grecque qui a été l’épicentre de la crise de dettes souveraines en Europe, l’économie grecque reposant sur le tourisme, ses exportations, la marine marchande et les investissements étrangers, reste extrêmement fragile.
Deux restructurations de la dette n’ont pas allégé son poids. Elle pèse toujours 175% du PIB. Pour rester compétitif, le pays devra maintenir ses bas salaires et son austérité. Or, le pays compte déjà 28% de chômage, le pouvoir d’achat des Grecs s’est réduit de moitié et le PIB, lui, s’est contracté de 25%.
Autant dire qu’il sera dans les faits extrêmement difficile de consolider la croissance annoncée à 0,6% pour le second semestre de 2014 malgré ce retour sur les marchés.
Reste que, selon plusieurs sites internet, le gouvernement a commencé mercredi 9 avril 2014, à rassembler des offres indicatives sur les marchés, avant l'ouverture officielle du livre d'offres jeudi 10 avril 2014 par l'Organisme de gestion de la dette publique (PDMA) via une émission d’obligation régie par le droit britannique.
Selon l’agence semi-officielle ANA,il s’agirait d’au moins 2,5 mrds€ que la Grèce voudrait emprunter à moyen et long terme sur les marchés publics. Certains médias parlent même de 5 mrds à un taux inférieur à 6% sur cinq ans.
Quel que soit le chiffre réel, une chose demeure certaine, même s’il marque techniquement la fin de la crise grecque, ce retour du pays sur les marchés d’emprunt reste une décision politique et non économique.
Le gouvernement grec n‘a pas besoin de cet argent puisque ses créanciers viennent de lui verser la dernière tranche du prêt d’un montant de 10 mrds€. Il peut donc faire face à ses obligations, mais il a besoin de tester le marché pour prouver aux électeurs appelés à voter dans quatre semaines, que la politique d’austérité choisie depuis quatre ans porte ses fruits et que les sacrifices n’ont pas été inutiles, comme l’affirme l’opposition qui, dans les sondages, talonne les conservateurs.
Pour enfoncer le clou, Angela Merkel, la chancelière allemande sera à Athènes vendredi 11 avril 2014 pour soutenir l’équipe au pouvoir. D’où les accusations de l’opposition qui parle d’une «opération de communication irresponsable». Car, même si le retour du pays sur les marchés techniquement représente la fin de la crise grecque qui a été l’épicentre de la crise de dettes souveraines en Europe, l’économie grecque reposant sur le tourisme, ses exportations, la marine marchande et les investissements étrangers, reste extrêmement fragile.
Deux restructurations de la dette n’ont pas allégé son poids. Elle pèse toujours 175% du PIB. Pour rester compétitif, le pays devra maintenir ses bas salaires et son austérité. Or, le pays compte déjà 28% de chômage, le pouvoir d’achat des Grecs s’est réduit de moitié et le PIB, lui, s’est contracté de 25%.
Autant dire qu’il sera dans les faits extrêmement difficile de consolider la croissance annoncée à 0,6% pour le second semestre de 2014 malgré ce retour sur les marchés.
Reste que, selon plusieurs sites internet, le gouvernement a commencé mercredi 9 avril 2014, à rassembler des offres indicatives sur les marchés, avant l'ouverture officielle du livre d'offres jeudi 10 avril 2014 par l'Organisme de gestion de la dette publique (PDMA) via une émission d’obligation régie par le droit britannique.