
La Grèce continue à recevoir des réfugiés mais peine à les accueillir décemment (photo : OIM/Armanda Martinez Nero)
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GRÈCE. C'est officiel, Athènes va reprendre 1 500 migrants entrés par son pays que l’Allemagne lui renvoie, tandis que Berlin s’est engagé à en accueillir, prochainement mais sans donner de date, 2 900 autres dans le cadre de la politique du regroupement familial.
Cet accord fait grincer des dents en Grèce, un pays plus empêtré que jamais dans la crise migratoire.
Le processus de retour de ces exilés est prévu par les accords bilatéraux dits "transitoires", passés entre l'Allemagne, la Grèce et l'Espagne après le mini-sommet européen sur la crise migratoire tenu à Bruxelles dimanche 24 juin 2018.
Ils prévoient la reprise, à l'avenir, par la Grèce et l'Espagne des demandeurs d'asile qui seront interpellés à la frontière germano-autrichienne, s'ils ont déjà été enregistrés dans les bases européennes de données EURODAC.
Cet accord fait grincer des dents en Grèce, un pays plus empêtré que jamais dans la crise migratoire.
Le processus de retour de ces exilés est prévu par les accords bilatéraux dits "transitoires", passés entre l'Allemagne, la Grèce et l'Espagne après le mini-sommet européen sur la crise migratoire tenu à Bruxelles dimanche 24 juin 2018.
Ils prévoient la reprise, à l'avenir, par la Grèce et l'Espagne des demandeurs d'asile qui seront interpellés à la frontière germano-autrichienne, s'ils ont déjà été enregistrés dans les bases européennes de données EURODAC.
60 000 migrants en Grèce
Pour Dimitris Vitsas, ministre grec de la politique migratoire, "ces accords n’ont de raison d’être que dans l’attente d'une révision du système européen d'asile qui divise l'Union européenne." Ces pactes a-t-il souligné " visent à trouver une solution unique européenne pour le règlement du flux migratoire et limiter les actes unilatéraux." Sauf que, de son propre aveu, pour l'instant cette révision se fait attendre.
D’où les violentes critiques de l’opposition conservatrice qui parle "d’un échec de la politique migratoire grecque" et met l’accent sur les arrivées quotidiennes de nouveaux migrants, entre 100 et 200 chaque jour rien que sur les îles.
Le pays peine toujours à accueillir décemment les 60 000 migrants et réfugiés déjà présents sur son territoire, les camps de rétention sont surpeuplés et 18 000 migrants environ restent toujours piégés dans les îles. Selon le derniers chiffres disponibles de l'Organisation internationale des migrations (OMI), 14 678 migrants sont arrivés en Grèce entre le 1er janvier et le 15 juillet 2018 contre 9 723 sur la même période en 2017.
Alors, reprendre ceux que l’Allemagne refuse passe mal. Les opposants du gouvernement n’hésitent pas à parler d’une politique d’apothicaire sur le mode "vous prendrez bien un peu de dette et je vous prend des migrants". Critiques d’autant plus acerbes que les partenaires européen de la Grèce avaient, voici deux ans au pic de la crise migratoire, promis de relocaliser 160 000 réfugiés. Un engagement tenu seulement à 28 % et depuis définitivement mis aux oubliettes.
Dans le même temps, Athènes a augmenté le prix du passeport qu’elle octroie a tout investisseur étranger non européen. Jusqu’à présent 250 000 € déposés en banque ou investis dans l’immobilier suffisait. Désormais, il faut investir pas moins de 400 000 € par personne dans l immobilier toujours ou dans les actions et obligations grecques pour obtenir ce passeport dorée. Dans les faits, il s'agit simplement d'un permis de séjour valable cinq ans qui ouvre les portes de l'Union européenne.
D’où les violentes critiques de l’opposition conservatrice qui parle "d’un échec de la politique migratoire grecque" et met l’accent sur les arrivées quotidiennes de nouveaux migrants, entre 100 et 200 chaque jour rien que sur les îles.
Le pays peine toujours à accueillir décemment les 60 000 migrants et réfugiés déjà présents sur son territoire, les camps de rétention sont surpeuplés et 18 000 migrants environ restent toujours piégés dans les îles. Selon le derniers chiffres disponibles de l'Organisation internationale des migrations (OMI), 14 678 migrants sont arrivés en Grèce entre le 1er janvier et le 15 juillet 2018 contre 9 723 sur la même période en 2017.
Alors, reprendre ceux que l’Allemagne refuse passe mal. Les opposants du gouvernement n’hésitent pas à parler d’une politique d’apothicaire sur le mode "vous prendrez bien un peu de dette et je vous prend des migrants". Critiques d’autant plus acerbes que les partenaires européen de la Grèce avaient, voici deux ans au pic de la crise migratoire, promis de relocaliser 160 000 réfugiés. Un engagement tenu seulement à 28 % et depuis définitivement mis aux oubliettes.
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