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L’hôpital de Bellvitge, dans la banlieue de Barcelone (photo : DR)
ESPAGNE. Le nouveau président de la Generalitat de Catalunya, Artur Mas, a mis le feu au secteur sanitaire catalan en annonçant une diminution de 10% des crédits accordés à la santé.
Le représentant du parti de « centre-droite » CiU (Convergència i Unió ), arrivé au pouvoir le 28 novembre 2010, est confronté à un déficit public estimé à 7,5 Mrd€, soit presque deux fois plus que ce qui avait été convenu avec l’État central espagnol.
Artur Mas n'a donc pas hésité à comparer la situation financière de la Catalogne avec celle de la Grèce (sic). Une façon de justifier les coupes drastiques concernant non seulement la santé, mais également l’Éducation publique. Deux secteurs dont le fonctionnement dépend entièrement des finances de la Generalitat.
Le conseiller régional en charge de la Santé, Boi Ruiz, a d'abord limité les horaires des interventions chirurgicales (sauf urgences), qui devront désormais être programmées uniquement le matin. Avec pour conséquence directe un allongement des délais d'attentes dans les hôpitaux de Catalogne.
Le plan d'austérité se traduit également par une diminution importante du nombre de lits, ce qui pourrait entraîner la fermeture de certains services.
Pour le seul établissement hospitalier de Vall d'Hebron, à Barcelone, les restrictions budgétaires pourraient entrainer la suppression de 250 à 500 lits. Selon l'anesthésiste Teresa Fuentesalz, représentant le Collectif des professionnels médicaux de l'hôpital de Bellvitge (L'Hospitalet de Llobregat), « si ces mesures sont adoptées, il est évident que les services rendus ne seront plus les mêmes. »
Dans la capitale catalane comme dans les principales villes de la région, le personnel de Santé se mobilise donc depuis plusieurs jours pour protester, en bloquant sporadiquement le trafic sur les routes ou dans les gares.
La tension est d'autant plus forte que l'une des premières mesures législatives du gouvernement d'Artur Mas concerne la suppression des droits de succession en Catalogne. Une décision difficile à faire admettre au moment d'annoncer les fortes restrictions budgétaires.
Lire aussi : Artur Mas est élu à la présidence de la Generalitat
Le représentant du parti de « centre-droite » CiU (Convergència i Unió ), arrivé au pouvoir le 28 novembre 2010, est confronté à un déficit public estimé à 7,5 Mrd€, soit presque deux fois plus que ce qui avait été convenu avec l’État central espagnol.
Artur Mas n'a donc pas hésité à comparer la situation financière de la Catalogne avec celle de la Grèce (sic). Une façon de justifier les coupes drastiques concernant non seulement la santé, mais également l’Éducation publique. Deux secteurs dont le fonctionnement dépend entièrement des finances de la Generalitat.
Le conseiller régional en charge de la Santé, Boi Ruiz, a d'abord limité les horaires des interventions chirurgicales (sauf urgences), qui devront désormais être programmées uniquement le matin. Avec pour conséquence directe un allongement des délais d'attentes dans les hôpitaux de Catalogne.
Le plan d'austérité se traduit également par une diminution importante du nombre de lits, ce qui pourrait entraîner la fermeture de certains services.
Pour le seul établissement hospitalier de Vall d'Hebron, à Barcelone, les restrictions budgétaires pourraient entrainer la suppression de 250 à 500 lits. Selon l'anesthésiste Teresa Fuentesalz, représentant le Collectif des professionnels médicaux de l'hôpital de Bellvitge (L'Hospitalet de Llobregat), « si ces mesures sont adoptées, il est évident que les services rendus ne seront plus les mêmes. »
Dans la capitale catalane comme dans les principales villes de la région, le personnel de Santé se mobilise donc depuis plusieurs jours pour protester, en bloquant sporadiquement le trafic sur les routes ou dans les gares.
La tension est d'autant plus forte que l'une des premières mesures législatives du gouvernement d'Artur Mas concerne la suppression des droits de succession en Catalogne. Une décision difficile à faire admettre au moment d'annoncer les fortes restrictions budgétaires.
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