
Le Liban veut attirer les entreprises françaises (Photo DR)
LIBAN / FRANCE. "Un événement économique national et régional", c'est ainsi qu'a été présenté la prochaine manifestation de La France au Liban, qui se tiendra du 17 au 20 mars 2010.
Organisé conjointement par l'Ambassade de France au Liban, Ubifrance, la CCI de Paris, la CCIA de Beyrouth et du Mont-Liban et réalisé par Promofair, cet événement aura pour objectif ambitieux de dynamiser les contacts entre les entreprises françaises et libanaises.
Les organisateurs espèrent drainer une centaine d'entreprises françaises à Beyrouth, avec le concours du réseau des Chambres de commerce françaises, pour leur faire découvrir le potentiel du marché local.
Gaby Tamer, le vice-président de la CCIA de Beyrouth et du Mont-Liban a souligné qu'il est "important que les PME s'intéressent au marché libanais, car le Liban est incontournable dans la région". Nous espérons vraiment nouer des liens professionnels qui déboucheraient sur des joint-ventures ou des licences de franchises."
Organisé conjointement par l'Ambassade de France au Liban, Ubifrance, la CCI de Paris, la CCIA de Beyrouth et du Mont-Liban et réalisé par Promofair, cet événement aura pour objectif ambitieux de dynamiser les contacts entre les entreprises françaises et libanaises.
Les organisateurs espèrent drainer une centaine d'entreprises françaises à Beyrouth, avec le concours du réseau des Chambres de commerce françaises, pour leur faire découvrir le potentiel du marché local.
Gaby Tamer, le vice-président de la CCIA de Beyrouth et du Mont-Liban a souligné qu'il est "important que les PME s'intéressent au marché libanais, car le Liban est incontournable dans la région". Nous espérons vraiment nouer des liens professionnels qui déboucheraient sur des joint-ventures ou des licences de franchises."

Du 17 au 21 mars 2009, la France a rendez-vous au Liban (logo France au Liban)
La France, 1er fournisseur du Liban sur les 8 premiers mois de 2009
Frédéric Kaplan, chef des services économiques français pour le Proche-Orient, estime que, même si la France a réalisé de bons chiffres cette année dans ses échanges avec le Liban, les entreprises pourraient faire plus, notamment "dans le domaine des arts de vivre à la française, comme la mode et le luxe, ou encore dans le secteur des technologies".
Nicolas Vassitch, le conseiller commercial de la Mission économique française à Beyrouth, ajoute qu'il "y a encore beaucoup à faire, notamment au niveau des marchés de niche, comme par exemple le secteur bio, qui n'est quasiment pas développé ici".
Selon lui, les entreprises françaises ne sont pas assez présentes dans la construction, les infrastructures ou l'ingéniérie. "Ce que nous voulons, c'est que cette manifestation permette à des entreprises françaises qui ne savent pas comment aborder ce marché, de venir au Liban", explique-t-il.
Nicolas Vassitch, le conseiller commercial de la Mission économique française à Beyrouth, ajoute qu'il "y a encore beaucoup à faire, notamment au niveau des marchés de niche, comme par exemple le secteur bio, qui n'est quasiment pas développé ici".
Selon lui, les entreprises françaises ne sont pas assez présentes dans la construction, les infrastructures ou l'ingéniérie. "Ce que nous voulons, c'est que cette manifestation permette à des entreprises françaises qui ne savent pas comment aborder ce marché, de venir au Liban", explique-t-il.
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Faire venir de nouvelles entreprises
Malgré une situation politique assez instable, le Liban tire son épingle du jeu au niveau économique. En effet, malgré la crise économique actuelle, le FMI a tablé sur une croissance de 7% pour 2009, une performance enviée par bien des pays.
Les relations économiques franco-libanaises sont, elles aussi, au beau fixe. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint le montant record de 1,039 mds€ en 2008, soit 37% de plus qu'en 2007.
Et 2009 s'annonce plutôt bien aussi, puisque la France est devenue le premier fournisseur du Liban sur les huit premiers mois de l'année, en franchissant pour la première fois le seuil du milliard d'euros, avec 1,005 mds€. Soit +41% d'augmentation par rapport à 2007.
Avec 11% de parts de marché, la France devance les Etats-Unis (10%) et la Chine (9%).
La majorité des exportations françaises concernent les produits énergétiques, les biens de consommation et les biens d'équipements professionnels.
Côté IDE, la France n'est pas en reste, puisqu'elle apparaît comme l'un des premiers investisseurs étrangers au Liban, hors pays arabes. La Banque de France a en effet estimé à 319M€, le stock d'IDE français à Beyrouth, soit +20% par rapport à 2007. 61% des IDE français au Liban portent sur les services, contre 34% pour les industries manufacturières.
Les relations économiques franco-libanaises sont, elles aussi, au beau fixe. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint le montant record de 1,039 mds€ en 2008, soit 37% de plus qu'en 2007.
Et 2009 s'annonce plutôt bien aussi, puisque la France est devenue le premier fournisseur du Liban sur les huit premiers mois de l'année, en franchissant pour la première fois le seuil du milliard d'euros, avec 1,005 mds€. Soit +41% d'augmentation par rapport à 2007.
Avec 11% de parts de marché, la France devance les Etats-Unis (10%) et la Chine (9%).
La majorité des exportations françaises concernent les produits énergétiques, les biens de consommation et les biens d'équipements professionnels.
Côté IDE, la France n'est pas en reste, puisqu'elle apparaît comme l'un des premiers investisseurs étrangers au Liban, hors pays arabes. La Banque de France a en effet estimé à 319M€, le stock d'IDE français à Beyrouth, soit +20% par rapport à 2007. 61% des IDE français au Liban portent sur les services, contre 34% pour les industries manufacturières.
6 000 m² d'exposition au Biel
Aujourd'hui, la France compte plus de 80 implantations au Liban, qui génèrent 5 000 emplois, et une cinquantaine de franchises.
La manifestation prévue en mars 2010, espère attirer plus de PME sur le sol libanais. "A la différence de La France expose, qui s'était tenue dans le centre-ville de Beyrouth en 2004, souligne Nicolas Vassitch, et qui mettait en valeur les entreprises déjà présentes au Liban, comme Renault, L'Oréal, les marques de LVMH, et leurs représentants libanais, nous voulons que des entreprises françaises qui n'ont pas de bureau de représentation à Beyrouth viennent ici".
Pour les attirer, la manifestation s'appuiera sur la Chambre de commerce de Paris, qui est chargée de la promouvoir dans les autres CCI.
Organisée au Biel, le plus grand centre des congrès du Liban, La France au Liban proposera 6 000m2 d'espaces divisés en secteur d'activité et en régions.
La manifestation prévue en mars 2010, espère attirer plus de PME sur le sol libanais. "A la différence de La France expose, qui s'était tenue dans le centre-ville de Beyrouth en 2004, souligne Nicolas Vassitch, et qui mettait en valeur les entreprises déjà présentes au Liban, comme Renault, L'Oréal, les marques de LVMH, et leurs représentants libanais, nous voulons que des entreprises françaises qui n'ont pas de bureau de représentation à Beyrouth viennent ici".
Pour les attirer, la manifestation s'appuiera sur la Chambre de commerce de Paris, qui est chargée de la promouvoir dans les autres CCI.
Organisée au Biel, le plus grand centre des congrès du Liban, La France au Liban proposera 6 000m2 d'espaces divisés en secteur d'activité et en régions.