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François Fillon, Premier ministre français, révise les prévisions de croissance (photo Portail du gouvernement français)
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FRANCE. Le Premier ministre français, François Fillon, a annoncé, mercredi 24 août 2011, une série de mesures d'austérité afin d'apaiser le déficit budgétaire du pays et visant à dégager 1 mrd€ d'économies et de recettes supplémentaires en 2011 et 11 mrds en 2012.
La croissance française n'atteindrait pas 2% en 2011 déclarait François Fillon, mais au mieux 1,75%. Les prévisions sont également revues à la baisse, une hausse de 1,75% est prévue contre 2.25% annoncée auparavant`pour l'année 2012. Le Premier ministre français défend l'idée de réalisme en déclarant qu'"il serait irresponsable de faire reposer notre stratégie de réduction du déficit sur des hypothèses considérées comme exagérément optimistes".
Les mesures prises consistent à diminuer de 10% les niches fiscales, de permettre une modification de la taxation des plus-value immobilières, d'augmenter le prix des prélèvements sociaux (de 12.3% à 13.5%), du tabac, de l'alcool et des billets d'entrée dans les parcs à thème français, et de créer une taxe de 3% sur les revenus fiscaux supérieurs à 500 000 €. L'harmonisation du report des déficits en matières d'impôts sur les sociétés avec l'Allemagne reste aussi à prévoir.
Les querelles politiques ne se sont pas faites attendre, face à François Fillon appelant l'opposition à "faire preuve de plus de rigueur intellectuelle" quant aux réalités économiques, Benoît Hamon, porte parole du Parti socialiste, a rétorqué que "la taxe sur les hauts revenus est emblématique de son cynisme, puisqu'elle ne rapportera à l’État que 200 M€ en 2012, quand le chèque fait aux plus riches avec la réforme de l'impôt sur la fortune est de 1,8 mrd€".
La croissance française n'atteindrait pas 2% en 2011 déclarait François Fillon, mais au mieux 1,75%. Les prévisions sont également revues à la baisse, une hausse de 1,75% est prévue contre 2.25% annoncée auparavant`pour l'année 2012. Le Premier ministre français défend l'idée de réalisme en déclarant qu'"il serait irresponsable de faire reposer notre stratégie de réduction du déficit sur des hypothèses considérées comme exagérément optimistes".
Les mesures prises consistent à diminuer de 10% les niches fiscales, de permettre une modification de la taxation des plus-value immobilières, d'augmenter le prix des prélèvements sociaux (de 12.3% à 13.5%), du tabac, de l'alcool et des billets d'entrée dans les parcs à thème français, et de créer une taxe de 3% sur les revenus fiscaux supérieurs à 500 000 €. L'harmonisation du report des déficits en matières d'impôts sur les sociétés avec l'Allemagne reste aussi à prévoir.
Les querelles politiques ne se sont pas faites attendre, face à François Fillon appelant l'opposition à "faire preuve de plus de rigueur intellectuelle" quant aux réalités économiques, Benoît Hamon, porte parole du Parti socialiste, a rétorqué que "la taxe sur les hauts revenus est emblématique de son cynisme, puisqu'elle ne rapportera à l’État que 200 M€ en 2012, quand le chèque fait aux plus riches avec la réforme de l'impôt sur la fortune est de 1,8 mrd€".
