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FRANCE. Ségolène Royal annonce, mardi 2 juin 2015 dans le cadre du Conseil national de l'Air, le lancement de sept pastilles de plusieurs couleurs pour définir le degré de pollution des véhicules. Le bleu sera réservé aux moins polluants (voitures électriques) et le gris aux plus polluants (diesel et essence d'avant 1996).
La ministre française de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie, précise que ces pastilles, disponibles sur Internet en janvier 2016 (gratuites pendant six mois puis au prix de 5€), ne seront pas obligatoires. Liberté sera laissée aux maires des villes pour définir des politiques en terme de circulation et de stationnement en fonction de la couleur de ces pastilles. Ségolène Royal veut inciter des "villes laboratoires" à candidater à l'opération "villes respirables en cinq ans" pour la lutte en faveur de la qualité de l'air en s'appuyant sur ce dispositif avec notamment la création de zones à circulation restreinte et la facilitation de la mobilité électrique. Elles ont jusqu'au 5 septembre 2015 pour déposer un dossier. Les villes retenues, fin septembre 2015, bénéficieront d'un soutien de l'Etat et de l'Agence de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Dans un communiqué publié le même jour, l'association "40 millions d'automobilistes" dénonce cette mesure et lance une pétition pour la retirer. « Si on souhaitait chasser des villes les foyers les plus modestes, on ne s'y prendrait pas mieux. La « pastille verte » est une mesure discriminatoire qui renforce l'idée d'une exclusion sociale des plus modestes qui n'ont pas les moyens financiers de renouveler leur véhicule » argumente Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d'automobilistes ».
Créée en 1998, la pastille verte, désignant les véhicules les plus polluants, avait disparu voici trois ans.
La ministre française de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie, précise que ces pastilles, disponibles sur Internet en janvier 2016 (gratuites pendant six mois puis au prix de 5€), ne seront pas obligatoires. Liberté sera laissée aux maires des villes pour définir des politiques en terme de circulation et de stationnement en fonction de la couleur de ces pastilles. Ségolène Royal veut inciter des "villes laboratoires" à candidater à l'opération "villes respirables en cinq ans" pour la lutte en faveur de la qualité de l'air en s'appuyant sur ce dispositif avec notamment la création de zones à circulation restreinte et la facilitation de la mobilité électrique. Elles ont jusqu'au 5 septembre 2015 pour déposer un dossier. Les villes retenues, fin septembre 2015, bénéficieront d'un soutien de l'Etat et de l'Agence de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Dans un communiqué publié le même jour, l'association "40 millions d'automobilistes" dénonce cette mesure et lance une pétition pour la retirer. « Si on souhaitait chasser des villes les foyers les plus modestes, on ne s'y prendrait pas mieux. La « pastille verte » est une mesure discriminatoire qui renforce l'idée d'une exclusion sociale des plus modestes qui n'ont pas les moyens financiers de renouveler leur véhicule » argumente Pierre Chasseray, délégué général de « 40 millions d'automobilistes ».
Créée en 1998, la pastille verte, désignant les véhicules les plus polluants, avait disparu voici trois ans.

Les sept pastilles qui vont entrer en vigueur (photo DR)