
La mise ne place d'une zone d'exclusion aérienne empêcherait Kadhafi de bombarder les villes rebelles. Photo DR.
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FRANCE/LIBYE. Cette fois-ci la France n'a pas perdu de temps. Alors que l'Italie économiquement et politiquement très proche du régime Kadhafi, hésite encore à lâcher le dictateur, la France vient de reconnaître les leaders de l'insurrection comme seuls "représentants légitimes" du peuple libyen.
La France enverra donc un ambassadeur à Benghazi, principale ville aux mains des opposants au colonel. Le CNT ouvrira parallèlement une ambassade à Paris.
Paris tente ainsi de forcer la main à la diplomatie européenne dont la responsable, Catherine Ashton, a refusé mercredi 9 mars de reconnaître le CNT comme seule autorité légitime en Libye. La reconnaissance par Paris du CNT aurait, provoqué la stupeur de ses partenaires européens. « S'engager dans un dialogue avec l'opposition, oui. Mais de là à reconnaître le CNT comme le seul représentant légitime, c'est aller un peu vite en besogne", a commenté un diplomate européen à Bruxelles selon l'AFP alors qu'en Allemagne le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères se montrait sceptique.
Cette décision hautement politique intervient alors que l'OTAN doit se prononcer sur la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye. La France, tout comme l'Angleterre, milite activement pour que cette mesure soit prise le plus vite possible et devrait présenter d'ici la fin de la semaine aux autres Etats de la Communauté Européenne un plan global destiné à coordonner l'action des membres de l'UE concernant la crise libyenne.
Ce plan comporterait un volet humanitaire, avec un renforcement des moyens de l'ONU en Libye, et un volet économique qui prévoirait notamment un embargo sur le pétrole libyen. La France souhaite également la mise en place d'une stratégie européenne concertée concernant le délicat problème du risque d'afflux d'immigrés africains en Europe du fait de la révolution libyenne.
Selon l'AFP, le président Nicolas Sarkozy aurait l'intention de proposer à ses partenaires de l'UE des "frappes aériennes ciblées" en Libye, ainsi que le brouillage des systèmes de transmission du commandement de Mouammar Kadhafi.
La France enverra donc un ambassadeur à Benghazi, principale ville aux mains des opposants au colonel. Le CNT ouvrira parallèlement une ambassade à Paris.
Paris tente ainsi de forcer la main à la diplomatie européenne dont la responsable, Catherine Ashton, a refusé mercredi 9 mars de reconnaître le CNT comme seule autorité légitime en Libye. La reconnaissance par Paris du CNT aurait, provoqué la stupeur de ses partenaires européens. « S'engager dans un dialogue avec l'opposition, oui. Mais de là à reconnaître le CNT comme le seul représentant légitime, c'est aller un peu vite en besogne", a commenté un diplomate européen à Bruxelles selon l'AFP alors qu'en Allemagne le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères se montrait sceptique.
Cette décision hautement politique intervient alors que l'OTAN doit se prononcer sur la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye. La France, tout comme l'Angleterre, milite activement pour que cette mesure soit prise le plus vite possible et devrait présenter d'ici la fin de la semaine aux autres Etats de la Communauté Européenne un plan global destiné à coordonner l'action des membres de l'UE concernant la crise libyenne.
Ce plan comporterait un volet humanitaire, avec un renforcement des moyens de l'ONU en Libye, et un volet économique qui prévoirait notamment un embargo sur le pétrole libyen. La France souhaite également la mise en place d'une stratégie européenne concertée concernant le délicat problème du risque d'afflux d'immigrés africains en Europe du fait de la révolution libyenne.
Selon l'AFP, le président Nicolas Sarkozy aurait l'intention de proposer à ses partenaires de l'UE des "frappes aériennes ciblées" en Libye, ainsi que le brouillage des systèmes de transmission du commandement de Mouammar Kadhafi.