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EGYPTE. Les bonnes nouvelles se succèdent pour le tourisme égyptien. Depuis le 11 avril, la Russie autorise de nouveaux les liaisons directes avec l’Égypte. Elles avaient été suspendues fin 2015 après l'attentat contre un charter russe au dessus du Sinaï, qui avait fait 224 morts. Les vols se cantonnent pour l'instant aux deux capitales, mais ils devraient très vite concerner les sites balnéaires de la mer Rouge.
Depuis le 3 mai, le ministère français des affaires étrangères a modifié la carte « fiche conseil voyageurs » en faisant passer la ville de Charm El Cheikh, sur la mer Rouge, de « zone déconseillée sauf raison impérative » à « vigilance renforcée ».
Le tourisme égyptien semble donc avoir mangé son pain noir. Le pays a perdu les deux tiers de sa clientèle étrangère entre 2010 et 2016, passant de 14,7 à 5,4 millions de visiteurs. Le reprise observée en 2017 (8,3 millions de touristes) devrait s'accélérer en 2018.
Le ministère du tourisme égyptien entend accompagner cette reprise en créant une marque commerciale déposée et en ciblant les nouveaux marchés : la Chine, l'Inde, l'Amérique latine. L’Égypte et l’Arabie Saoudite ont créé un fonds commun de 10 mrds $ pour financer la construction d'un centre touristique de 1 000 km² au sud du Sinaï, entre Charm Al-Cheikh et Noweiba. L’Égypte apporte les terrains et l'Arabie Saoudite le financement.
Depuis le 3 mai, le ministère français des affaires étrangères a modifié la carte « fiche conseil voyageurs » en faisant passer la ville de Charm El Cheikh, sur la mer Rouge, de « zone déconseillée sauf raison impérative » à « vigilance renforcée ».
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Le tourisme représente un véritable poumon économique pour l’Égypte. Il générait 9,3 mrds € de recettes en 2010, avant de s'écrouler à 3,8 mrds € en 2016.