
Zoran Zaev, Premier ministre de Macédoine du Nord, avait pensé s'ouvrir les portes de l'UE en signant avec son homologue le Grec Alexis Tsipras l'accord de Prespe (photo : Gouvernement Macédoine du Nord)
ALBANIE / MACÉDOINE DU NORD. L'élargissement aux pays des Balkans vient de prendre du plomb dans l'aile, mardi 15 octobre 2019 au Luxembourg. Lors d'une réunion des ministres des Affaires européennes, la France, l'Espagne, le Danemark et les Pays-Bas ont opposé leur veto à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Albanie en 2020.
Par contre, la France a été le seul pays à brandir son veto pour l'adhésion de la Macédoine du Nord. Skopje avait pourtant changé de nom (en passant d'Ancienne république yougoslave de Macédoine à République de Macédoine du Nord) avec la signature de l'accord de Prespe en juin 2018 avec Athènes, entériné par le Parlement grec fin janvier 2019. Ce qu'il pensait être le principal obstacle à son entrée dans l'UE.
Paris estime que ni les pays des Balkans, ni l'UE ne sont prêts pour ces adhésions.
"Je regrette vraiment cette décision, comment voulons-nous être crédibles si nous n'arrivons pas à régler de telles questions ? (...) Ne soyons pas surpris si d'autres puissances, apparemment plus ambitieuses, jouent à l'avenir un plus grand rôle dans cette région", a lancé Johannes Hahn, commissaire européen à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage. Selon lui, "la Macédoine du Nord et l'Albanie ont fait leurs devoirs et mis en oeuvre de douloureuses réformes."
Par contre, la France a été le seul pays à brandir son veto pour l'adhésion de la Macédoine du Nord. Skopje avait pourtant changé de nom (en passant d'Ancienne république yougoslave de Macédoine à République de Macédoine du Nord) avec la signature de l'accord de Prespe en juin 2018 avec Athènes, entériné par le Parlement grec fin janvier 2019. Ce qu'il pensait être le principal obstacle à son entrée dans l'UE.
Paris estime que ni les pays des Balkans, ni l'UE ne sont prêts pour ces adhésions.
"Je regrette vraiment cette décision, comment voulons-nous être crédibles si nous n'arrivons pas à régler de telles questions ? (...) Ne soyons pas surpris si d'autres puissances, apparemment plus ambitieuses, jouent à l'avenir un plus grand rôle dans cette région", a lancé Johannes Hahn, commissaire européen à l'élargissement et à la politique européenne de voisinage. Selon lui, "la Macédoine du Nord et l'Albanie ont fait leurs devoirs et mis en oeuvre de douloureuses réformes."
La situation pourrait encore évoluer
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A l'initiative de l'Allemagne - dont la chancelière Angela Merkel rencontrait le président français Emmanuel Macron mercredi 16 octobre 2019 -, le prochain Conseil européen (jeudi 17 et vendredi 18 octobre 2019) devrait à nouveau aborder cette question, malgré un ordre du jour chargé avec l'opération turque en Syrie contre les Kurdes. La situation pourrait donc encore évoluer en faveur des deux recalés.
Les négociations d'adhésion concernent l'étude de trente-cinq chapitres nécessaires à l'intégration des acquis communautaires. Les vingt-huit états membres sont censés les autoriser à l'unanimité. La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen plaident en faveur de cet élargissement à l'Albanie et à la Macédoine du Nord et ont même signé une lettre conjointe en ce sens, début octobre 2019.
Dans la même région, l'UE mène actuellement des négociations pour l'entrée de la Serbie et du Monténégro.
Les négociations d'adhésion concernent l'étude de trente-cinq chapitres nécessaires à l'intégration des acquis communautaires. Les vingt-huit états membres sont censés les autoriser à l'unanimité. La Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen plaident en faveur de cet élargissement à l'Albanie et à la Macédoine du Nord et ont même signé une lettre conjointe en ce sens, début octobre 2019.
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