FRANCE. La seconde édition du baromètre du cabinet EY dédié à l'attractivité industrielle de la France pour les investisseurs étrangers place l'hexagone en tête des pays européens les plus attractifs.
Paru lundi 13 janvier 2020, cette enquête menée auprès de 210 dirigeants impliqués dans des décisions d'investissement international, précise que la France a accueilli 339 projets d'IDE (Investissements directs de l'étranger) en 2018 contre 203 pour la Turquie et 152 pour l'Allemagne. Il s'agit de création ou d'extension d'unités de production. Derrière ce podium se trouve le Royaume-uni avec 216 projets, soit une chute de 35% par rapport à 2017, dû à l'effet Brexit. La France gagne cinq points sur la même période, la Turquie un, alors que l'Allemagne en perd sept.
70% des dirigeants d'entreprises étrangères se déclarent "confiants quant aux perspectives de l'industrie en France". Ils restent cependant "prudents" dans leurs investissements "avec une majorité d'extensions et des projets qui ne créent qu'une trentaine d'emplois en moyenne", précise EY. Le cabinet d'audit observe qu'en 2018, "les investissements industriels étrangers se localisaient essentiellement en région". En tête, les Hauts-de-France avec 17% des projets, suivie de Grand Est (14%), Auvergne-Rhône-Alpes (14%) et Occitanie (8%). Avec seulement 3% des investissements, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur se situe à la 11e et dernière place ex-aequo avec l'Ile-de-France.
Paru lundi 13 janvier 2020, cette enquête menée auprès de 210 dirigeants impliqués dans des décisions d'investissement international, précise que la France a accueilli 339 projets d'IDE (Investissements directs de l'étranger) en 2018 contre 203 pour la Turquie et 152 pour l'Allemagne. Il s'agit de création ou d'extension d'unités de production. Derrière ce podium se trouve le Royaume-uni avec 216 projets, soit une chute de 35% par rapport à 2017, dû à l'effet Brexit. La France gagne cinq points sur la même période, la Turquie un, alors que l'Allemagne en perd sept.
70% des dirigeants d'entreprises étrangères se déclarent "confiants quant aux perspectives de l'industrie en France". Ils restent cependant "prudents" dans leurs investissements "avec une majorité d'extensions et des projets qui ne créent qu'une trentaine d'emplois en moyenne", précise EY. Le cabinet d'audit observe qu'en 2018, "les investissements industriels étrangers se localisaient essentiellement en région". En tête, les Hauts-de-France avec 17% des projets, suivie de Grand Est (14%), Auvergne-Rhône-Alpes (14%) et Occitanie (8%). Avec seulement 3% des investissements, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur se situe à la 11e et dernière place ex-aequo avec l'Ile-de-France.
Renforcer l'attractivité de la France
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Les clients et les experts d’EY identifient cinq pivots pour renforcer l’attractivité à moyen terme : une fiscalité adaptée aux nouvelles formes de l’industrie, la formation des talents de demain, une place singulière pour la France et l’Europe dans les chaînes de valeur mondiales, l’investissement technologique intensif et l’anticipation des enjeux climatiques et énergétiques.
"Si des signaux forts et faibles positifs apparaissent, l’heure des choix sonne pour les acteurs publics et les industriels français. Les entreprises parviendront à adapter et maintenir en France de la production, de l’innovation et de l’emploi si la France leur offre un cadre de croissance, des règles stables et une promesse technologique de niveau mondial ", commentent Marc Lhermitte et Pierrick Vaudour, associés EY et auteurs de l’étude.
"Si des signaux forts et faibles positifs apparaissent, l’heure des choix sonne pour les acteurs publics et les industriels français. Les entreprises parviendront à adapter et maintenir en France de la production, de l’innovation et de l’emploi si la France leur offre un cadre de croissance, des règles stables et une promesse technologique de niveau mondial ", commentent Marc Lhermitte et Pierrick Vaudour, associés EY et auteurs de l’étude.