
L'Armée de l'air française utilise le drone Reaper depuis novembre 2013 (photo JL Brunet/Armée de l'air)
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FRANCE. "J'ai décidé d'engager le processus d'armement de nos drones de renseignements et de surveillance." A Toulon, lors des Université d'été de la Défense, mardi 5 septembre 2017, Florence Parly, ministre française des Armées, a dévoilé que les prochains six drones américains Reaper Block 5 en commande, bénéficieront d'un armement. A condition que le Congrès américain autorise cette exportation. "Il s'agit d'une capacité clef de combat de demain comme l'ont été, à leur époque, le blindé ou l'avion. La France ne saurait passer à côté sous peine de se voir déclassée", souligne la ministre.
Ces petits avions pilotés à distance devraient notamment entrer en action dans la lutte contre le terrorisme.
L'armée de l'air française utilise le drone Reaper depuis début 2014. Formé aux Etats-Unis et diplômé en novembre 2013, chaque équipage est constitué de deux militaires : un pilote, spécialiste de l'appareil, et un "opérateur capteurs" qui gère les équipements installés sur le drone et notamment la caméra optique en temps réel. ils sont particulièrement utilisés dans la zone sahélo-saharienne. Avant le Reaper, l'armée de l'air était équipée de quatre drones israéliens Harfang reformatés par EADS.
Ces petits avions pilotés à distance devraient notamment entrer en action dans la lutte contre le terrorisme.
L'armée de l'air française utilise le drone Reaper depuis début 2014. Formé aux Etats-Unis et diplômé en novembre 2013, chaque équipage est constitué de deux militaires : un pilote, spécialiste de l'appareil, et un "opérateur capteurs" qui gère les équipements installés sur le drone et notamment la caméra optique en temps réel. ils sont particulièrement utilisés dans la zone sahélo-saharienne. Avant le Reaper, l'armée de l'air était équipée de quatre drones israéliens Harfang reformatés par EADS.
Un drone européen en 2025
La France travaille avec l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne (31% du programme et 23% chacun pour les autres) au lancement d'un drone européen, baptisé MALE (Moyenne altitude, Longue endurance) qui n'arrivera pas sur le marché avant au moins 2025.
Trois entreprises, Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi (filiale de Finmeccanica) mènent le projet depuis 2013 et une première maquette du MALE 2020 a été présentée en 2015 au salon du Bourget.
Ce drone européen aura des "missions de renseignement à longue distance, de surveillance et de reconnaissance avec différentes capacités de charge utile", comme l'indique son cahier des charges.
Trois entreprises, Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi (filiale de Finmeccanica) mènent le projet depuis 2013 et une première maquette du MALE 2020 a été présentée en 2015 au salon du Bourget.
Ce drone européen aura des "missions de renseignement à longue distance, de surveillance et de reconnaissance avec différentes capacités de charge utile", comme l'indique son cahier des charges.