
Jean-Baptiste Lemoyne assure que le dossier des droits de l'homme sera ouvert lors de la visite du président turc (photo : Gouvernement français)
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FRANCE / TURQUIE. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre français de l'Europe et des Affaires européennes Jean-Yves Le Drian, a demandé à la Turquie "des gestes très concrets" sur les droits de l'homme.
Intervenant sur la radio française Sud Radio, jeudi 4 janvier 2018, à la veille de l'arrivée à Paris du président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire d'Etat promet que "les messages sont et seront passés."
Evoquant la candidature de la Turquie à l'Union européenne, Jean-Baptiste Lemoyne souligne que "pour l'instant ce processus est gelé parce qu'il y a un certain nombre d'attentes de pays européens justement liés aux libertés fondamentales."
En écho, depuis Lisbonne, le même jour, Jean-Yves le Drian parle de la Turquie comme d'"un partenaire stratégique à de nombreux égards : en matière de migrations, de lutte contre le terrorisme, de résolutions de crises régionales." Le ministre français pense que "pour toutes ces raisons, la France n'entend pas aller vers la rupture. Elle désire maintenant un dialogue exigeant et constructif (...) Les dérives se poursuivent, mais nous continuons de croire que le dialogue est nécessaire y compris pour les citoyens turcs, qui ne comprendraient pas que l'Europe puisse regarder ailleurs."
Jeudi 4 janvier 2018, les autorités turques ont émise des mandats d'arrêt touchant soixante-dix personnes dont cinquante-huit soldats en fonction. Ankara les accuse de soutenir le prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis et cerveau présumé du coup d'état manqué de juillet 2016. A ce jour quelque 50 000 personnes ont été arrêtées et incarcérées et 150 000 limogées après cet événement.
Intervenant sur la radio française Sud Radio, jeudi 4 janvier 2018, à la veille de l'arrivée à Paris du président turc Recep Tayyip Erdogan, le secrétaire d'Etat promet que "les messages sont et seront passés."
Evoquant la candidature de la Turquie à l'Union européenne, Jean-Baptiste Lemoyne souligne que "pour l'instant ce processus est gelé parce qu'il y a un certain nombre d'attentes de pays européens justement liés aux libertés fondamentales."
En écho, depuis Lisbonne, le même jour, Jean-Yves le Drian parle de la Turquie comme d'"un partenaire stratégique à de nombreux égards : en matière de migrations, de lutte contre le terrorisme, de résolutions de crises régionales." Le ministre français pense que "pour toutes ces raisons, la France n'entend pas aller vers la rupture. Elle désire maintenant un dialogue exigeant et constructif (...) Les dérives se poursuivent, mais nous continuons de croire que le dialogue est nécessaire y compris pour les citoyens turcs, qui ne comprendraient pas que l'Europe puisse regarder ailleurs."
Jeudi 4 janvier 2018, les autorités turques ont émise des mandats d'arrêt touchant soixante-dix personnes dont cinquante-huit soldats en fonction. Ankara les accuse de soutenir le prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis et cerveau présumé du coup d'état manqué de juillet 2016. A ce jour quelque 50 000 personnes ont été arrêtées et incarcérées et 150 000 limogées après cet événement.