
L'opération "pourrait être suivie d’une autonomisation d’Euronext avec un désengagement progressif d’ICE", souligne le ministère français (image ICE)
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FRANCE. Pierre Moscovici, ministre français de l'Économie et des Finances, approuve mardi 12 novembre 2013, le rachat de NYSE-Euronext par Intercontinental Exchange (ICE).
Gérant notamment les bourses de New-York et de Paris, NYSE-Euronext compte près de 8 000 valeurs cotées. Place boursière basée aux États-Unis, ICE répond notamment "aux besoins de gestion des risques des marchés mondiaux pour les produits agricoles, le crédit, la monnaie, les émissions et l'énergie".
L'accord va dans le sens du rapport confié par le ministère à Thierry Francq, chargé de mission auprès du directeur général de la direction générale du Trésor. Le rapport considère que l'opération représente "une opportunité historique pour les quatre bourses européennes qui constituent Euronext".
Par ailleurs, le rapport souligne que les contributions directes des marchés au financement des entreprises pèsent en France : "plus de 40 % du passif financier net de l’ensemble des sociétés non financières était, en fin 2012, constitué de titres négociables". De plus, Thierry Francq note "un mouvement de désintermédiation des financements" en Europe et en France où "les émissions d’obligations d’entreprises non financières ont avoisiné 79 mrds€ en 2012, contre 60 mrds€ en 2011 et cette tendance s’est confirmée début 2013".