
Philippe de Fontaine Vive veut renforcer les PPP en Méditerranée (photo F.Dubessy)
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MAROC / MÉDITERRANÉE. Lundi 30 mai 2011 débute à Casablanca au Maroc la 9e conférence de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), consacrée au potentiel des partenariats public-privé en Méditerranée pour relever le défi des infrastructures.
La Femip regroupe l'ensemble des instruments d'intervention de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour le développement économique et l'intégration des pays partenaires méditerranéens.
Selon la BEI, "pour réaliser le rattrapage en infrastructures socio-économiques et servir les aspirations à un meilleur bien-être des populations, les neuf pays du sud de la Méditerranée vont devoir consacrer quelques 300 mrds € en vingt ans d'investissements dans les utilités collectives (eau, énergie, assainissement, écoles, universités, hôpitaux, transports publics...)."
Une telle somme demande impérativement l'utilisation des partenariats public-privé au sens large, qui seuls, par le biais de concessions, contrats de partenariat (concessions à risques partagés) et partenariats public-privé au sens strict du terme, permettront d'atteindre ces objectifs.
Au cours de cette 9e conférence de la Femip sous l'égide du ministère marocain de l'économie et des finances, de la BEI et de l'Association des chambres de commerce et d'industrie méditerranéennes (Ascame) sera donc lancé un vaste programme d'assistance technique gratuite pouvant concerner les neuf pays partenaires (Algérie, Egypte, Gaza/Cisjordanie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie et Tunisie).
Selon Philippe de Fontaine, vice-président de la BEI, interrogé la veille de cette conférence, "la BEI va faire des recommandations très opérationnelles sur les politiques en matière de PPP. Nous irons dans le concret en proposant des transferts d'expérience. Chacun doit prendre conscience de ses limites et regarder comment ça marche ailleurs. Il ne s'agit pour le moment que d'une première phase. Reste que tout se jouera sur la qualité de la répartition des risques entre tous. Ceci suppose une très bonne administration capable de bien négocier avec le privé. "
Selon les responsables de la BEI, quatre des neuf pays concernés par la Femip pourrait aller plus loin et leur demander une phase d'accompagnement. Il s'agirait de la Tunisie, du Maroc, de la Jordanie et de l’Égypte.
Selon Philippe de Fontaine Vive, " Israël n'aura pas besoin de nos conseils car ils sont déjà très avancés sur ce sujet. De même, les Territoires palestiniens ont tellement de dons qu'ils ne vont pas se lancer dans les PPP pour le moment."
La Femip regroupe l'ensemble des instruments d'intervention de la Banque européenne d'investissement (BEI) pour le développement économique et l'intégration des pays partenaires méditerranéens.
Selon la BEI, "pour réaliser le rattrapage en infrastructures socio-économiques et servir les aspirations à un meilleur bien-être des populations, les neuf pays du sud de la Méditerranée vont devoir consacrer quelques 300 mrds € en vingt ans d'investissements dans les utilités collectives (eau, énergie, assainissement, écoles, universités, hôpitaux, transports publics...)."
Une telle somme demande impérativement l'utilisation des partenariats public-privé au sens large, qui seuls, par le biais de concessions, contrats de partenariat (concessions à risques partagés) et partenariats public-privé au sens strict du terme, permettront d'atteindre ces objectifs.
Au cours de cette 9e conférence de la Femip sous l'égide du ministère marocain de l'économie et des finances, de la BEI et de l'Association des chambres de commerce et d'industrie méditerranéennes (Ascame) sera donc lancé un vaste programme d'assistance technique gratuite pouvant concerner les neuf pays partenaires (Algérie, Egypte, Gaza/Cisjordanie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie et Tunisie).
Selon Philippe de Fontaine, vice-président de la BEI, interrogé la veille de cette conférence, "la BEI va faire des recommandations très opérationnelles sur les politiques en matière de PPP. Nous irons dans le concret en proposant des transferts d'expérience. Chacun doit prendre conscience de ses limites et regarder comment ça marche ailleurs. Il ne s'agit pour le moment que d'une première phase. Reste que tout se jouera sur la qualité de la répartition des risques entre tous. Ceci suppose une très bonne administration capable de bien négocier avec le privé. "
Selon les responsables de la BEI, quatre des neuf pays concernés par la Femip pourrait aller plus loin et leur demander une phase d'accompagnement. Il s'agirait de la Tunisie, du Maroc, de la Jordanie et de l’Égypte.
Selon Philippe de Fontaine Vive, " Israël n'aura pas besoin de nos conseils car ils sont déjà très avancés sur ce sujet. De même, les Territoires palestiniens ont tellement de dons qu'ils ne vont pas se lancer dans les PPP pour le moment."