
La cimenterie Lafarge en Syrie se trouve au coeur d'un énorme scandale de pots-de-vin (photo : Lafarge)
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SYRIE / FRANCE. L'affaire du financement de l'Etat islamique en Syrie par Lafarge connaît un rebondissement.
Selon les journaux français Libération et le Monde, Jean-Claude Veillard, ancien directeur sûreté du cimentier, était un correspondant régulier des services de renseignements français (DGSE, renseignement intérieur, DGSI, intérieur, DRM, renseignement militaire) à qui cet ancien du ministère français de la Défense fournissait des cartes répertoriant les positions des groupes armés et les checkpoints. Le renseignement français était donc sans doute aussi au courant du versement de sommes importantes d'argent à des groupes terroristes. Et avait, en tout cas, intérêt à ce que l'usine poursuive ses activités malgré le contrôle de la zone par Daech et les risques pour les salariés.
Jean-Claude Veillard se trouve mis en examen, comme cinq autres dirigeants de Lafarge, pour être impliqué dans la remise de quelque 13 M€ à plusieurs groupes djihadistes entre 2012 et 2014 et assurer ainsi le fonctionnement de l'usine basée à Jalabiya au Nord du pays.
Dans leurs articles, publiés lundi 23 avril 2018, les deux quotidiens précisent que l'ancien directeur sûreté a rencontré trente-trois fois les services de renseignements français pour les informer de l'évolution du conflit sur le terrain. Au cours de son audition dans le cadre de l'enquête judiciaire qui poursuit son cours, Jean-Claude Veillard aurait indiqué avoir "donné toutes les informations" et n'avoir "fait aucun tri".
En décembre 2017, le président du groupe devenu Lafarge-Holcim, a condamné l'attitude des responsables de l'usine syrienne.
Selon les journaux français Libération et le Monde, Jean-Claude Veillard, ancien directeur sûreté du cimentier, était un correspondant régulier des services de renseignements français (DGSE, renseignement intérieur, DGSI, intérieur, DRM, renseignement militaire) à qui cet ancien du ministère français de la Défense fournissait des cartes répertoriant les positions des groupes armés et les checkpoints. Le renseignement français était donc sans doute aussi au courant du versement de sommes importantes d'argent à des groupes terroristes. Et avait, en tout cas, intérêt à ce que l'usine poursuive ses activités malgré le contrôle de la zone par Daech et les risques pour les salariés.
Jean-Claude Veillard se trouve mis en examen, comme cinq autres dirigeants de Lafarge, pour être impliqué dans la remise de quelque 13 M€ à plusieurs groupes djihadistes entre 2012 et 2014 et assurer ainsi le fonctionnement de l'usine basée à Jalabiya au Nord du pays.
Dans leurs articles, publiés lundi 23 avril 2018, les deux quotidiens précisent que l'ancien directeur sûreté a rencontré trente-trois fois les services de renseignements français pour les informer de l'évolution du conflit sur le terrain. Au cours de son audition dans le cadre de l'enquête judiciaire qui poursuit son cours, Jean-Claude Veillard aurait indiqué avoir "donné toutes les informations" et n'avoir "fait aucun tri".
En décembre 2017, le président du groupe devenu Lafarge-Holcim, a condamné l'attitude des responsables de l'usine syrienne.