
La Une du Canard enchaîné dévoilant l'audit de la Cour des comptes (photo : Le Canard enchaîné)

La Une du Canard enchaîné dévoilant l'audit de la Cour des comptes (photo : Le Canard enchaîné)
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FRANCE. Dans son audit, qui sera publié jeudi 29 juin 2017, la Cour des comptes dresse un bilan très critique du budget 2017. L'édition du mercredi 28 juin 2017 du Canard Enchaîné en dévoile les grandes lignes et précise que l'institution juge les prévisions du dernier budget du président François Hollande "insincères". Pointées du doigt, les projections, notamment en terme de déficit public sont qualifiées de particulièrement optimistes. Michel Sapin et Christian Eckert, respectivement ministres des Finances et du Budget en poste à cette époque, tablait sur une prévision de déficit 2017 à 2,8% du Produit intérieur brut (PIB). Selon la Cour des comptes, il manquerait 9 mrds€ dans les comptes de l'Etat français pour réussir cet objectif en 2017 et même 17 mrds€ en 2018.
Résultat, l'audit indique que le déficit sera plus proche des 3,2% en 2017 et n'entrera donc pas dans les clous des 3% prévus par Bruxelles. Lors de sa campagne électorale, Emmanuel Macron s'était engagé à ramener le déficit public sous cette barre dès 2017. il va donc lui falloir trouver 4 à 5 mrds€ pour boucler son budget alors que les promesses s'enchaînent sur la suppression de la taxe d'habitation, l'allègement des cotisations patronales et salariales, l'augmentation du budget de la Défense, la transformation de l'ISF... Autant de mesures qui soit réduiront les recettes de l'Etat, soit engageront des dépenses supplémentaires non budgétisées par la précédente mandature. Le premier ministre Edouard Philippe devra trouver des sources d'économies.
Résultat, l'audit indique que le déficit sera plus proche des 3,2% en 2017 et n'entrera donc pas dans les clous des 3% prévus par Bruxelles. Lors de sa campagne électorale, Emmanuel Macron s'était engagé à ramener le déficit public sous cette barre dès 2017. il va donc lui falloir trouver 4 à 5 mrds€ pour boucler son budget alors que les promesses s'enchaînent sur la suppression de la taxe d'habitation, l'allègement des cotisations patronales et salariales, l'augmentation du budget de la Défense, la transformation de l'ISF... Autant de mesures qui soit réduiront les recettes de l'Etat, soit engageront des dépenses supplémentaires non budgétisées par la précédente mandature. Le premier ministre Edouard Philippe devra trouver des sources d'économies.