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ARYM / EUROPE. Selon un rapport rendu public lundi 27 juin 2016 à Luxembourg, la Cour des comptes européenne pointe le peu d'efficacité de l'aide accordée par l'Union européenne à l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM).
Ces sommes, 615 M€ versés au titre de l'Instrument d'aide de préadhésion (IAP) entre 2007 et 2013, visaient à renforcer les capacités administratives du pays pour favoriser son adhésion à l'UE. Dans les trois principaux secteurs, 11% de cette aide a servi à la réforme de l'administration publique, 18% aux transports et 16% à l'environnement.
La Cour des comptes européenne juge insuffisant l'impact de ces enveloppes, "en raison d'un manque de soutien actif de la part des autorités nationales."
L'institution tire d'autant plus la sonnette d'alarme que l'ARYM continue de recevoir des sommes de l'IAP, 664 M€ programmés pour la période 2014/2020.
Selon le rapport publié, "si les projets financés par l'Union ont généralement été mis en oeuvre comme prévu, il conviendrait toutefois de mieux les cibler et de mieux hiérarchiser les priorités."
Les auditeurs de la Cour estiment en outre que "dans les secteurs clés, tels que les marchés publics et la lutte contre la corruption, les autorités nationales devraient faire meilleur usage des avantages procurés par les fonds de l'UE."
Indépendante depuis 1991 et la division de la Yougoslavie, l'ARYM (2 millions d'habitants dont 510 000 dans sa capitale Skopje et 25 713 km²) est candidate à l'adhésion à l'Union européenne depuis 2005. Elle tient son nom d'une opposition de la Grèce, suivi même d'un blocus économique en 1994, de voir la nouvelle république s'approprier le nom de Macédoine qu'elle considère comme son héritage culturel. L'ARYM (ou en anglais FYROM) reste cependant un nom provisoire pour l'Onu dont elle est membre.
Avec un PIB 2015 de 9 mrds€, l'ARYM a un taux de croissance de 3,3% et un taux de chômage de 27,3%. Sa dette publique atteint les 40% du PIB.
Ces sommes, 615 M€ versés au titre de l'Instrument d'aide de préadhésion (IAP) entre 2007 et 2013, visaient à renforcer les capacités administratives du pays pour favoriser son adhésion à l'UE. Dans les trois principaux secteurs, 11% de cette aide a servi à la réforme de l'administration publique, 18% aux transports et 16% à l'environnement.
La Cour des comptes européenne juge insuffisant l'impact de ces enveloppes, "en raison d'un manque de soutien actif de la part des autorités nationales."
L'institution tire d'autant plus la sonnette d'alarme que l'ARYM continue de recevoir des sommes de l'IAP, 664 M€ programmés pour la période 2014/2020.
Selon le rapport publié, "si les projets financés par l'Union ont généralement été mis en oeuvre comme prévu, il conviendrait toutefois de mieux les cibler et de mieux hiérarchiser les priorités."
Les auditeurs de la Cour estiment en outre que "dans les secteurs clés, tels que les marchés publics et la lutte contre la corruption, les autorités nationales devraient faire meilleur usage des avantages procurés par les fonds de l'UE."
Indépendante depuis 1991 et la division de la Yougoslavie, l'ARYM (2 millions d'habitants dont 510 000 dans sa capitale Skopje et 25 713 km²) est candidate à l'adhésion à l'Union européenne depuis 2005. Elle tient son nom d'une opposition de la Grèce, suivi même d'un blocus économique en 1994, de voir la nouvelle république s'approprier le nom de Macédoine qu'elle considère comme son héritage culturel. L'ARYM (ou en anglais FYROM) reste cependant un nom provisoire pour l'Onu dont elle est membre.
Avec un PIB 2015 de 9 mrds€, l'ARYM a un taux de croissance de 3,3% et un taux de chômage de 27,3%. Sa dette publique atteint les 40% du PIB.