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EUROPE. Dans un rapport, rendu public vendredi 23 septembre 2016, la Cour des comptes européennes constate que dans le transport maritime "de nombreux investissements sont inefficaces et précaires, et le risque de gaspillage est élevé".
Les auditeurs évaluent à un tiers les dépenses "inefficaces et précaires" de l'Union européenne consacrées à des installations (quais, bassins, brise-lames) dans les ports maritimes de l'UE entre 2000 et 2013. "Un euro sur trois (194 M€) a été dépensé pour dupliquer les installations existant déjà dans les environs... 97 M€ a été investie dans des infrastructures qui n'ont pas été utilisées ou ont été fortement sous-exploitées pendant plus de trois ans à compter de leur achèvement."
Bruxelles a accordé de 2000 à 2013, quelque 17 mrds€ de prêts et de subventions (6,8 mrds€ sur le budget de l'UE et 10 mrds€ par la BEI). Les auditeurs se sont rendus dans dix-neuf ports maritimes de cinq Etats membres (Italie, Espagne, Allemagne, Pologne et Suède) pour vérifier l'usage de ces sommes.
Les auditeurs évaluent à un tiers les dépenses "inefficaces et précaires" de l'Union européenne consacrées à des installations (quais, bassins, brise-lames) dans les ports maritimes de l'UE entre 2000 et 2013. "Un euro sur trois (194 M€) a été dépensé pour dupliquer les installations existant déjà dans les environs... 97 M€ a été investie dans des infrastructures qui n'ont pas été utilisées ou ont été fortement sous-exploitées pendant plus de trois ans à compter de leur achèvement."
Bruxelles a accordé de 2000 à 2013, quelque 17 mrds€ de prêts et de subventions (6,8 mrds€ sur le budget de l'UE et 10 mrds€ par la BEI). Les auditeurs se sont rendus dans dix-neuf ports maritimes de cinq Etats membres (Italie, Espagne, Allemagne, Pologne et Suède) pour vérifier l'usage de ces sommes.
Un dépassement des coûts de 139 M€
Dix neuf des trente projets achevés examinés accusaient des retards allant jusqu'à 136% de la durée initialement prévue. Sur cinq projets, la Cour constate une rentabilité faible : " l'utilisation des infrastructures supplémentaires financées par l'UE dans ces ports était toujours inadéquate après quasiment dix ans de fonctionnement. Dans quatre ports, les zones concernées étaient toujours vides, ou presque, tandis que dans un cinquième port, aucune activité n'était enregistrée". En tout, les dépassements de coûts s'élèvent à 139 M€.
Le rapport fustige la mauvaise coordination entre la Commission européenne et la Banque européenne d'investissement. "Les prêts accordés par la BEI à des ports voisins situés dans des pays tiers (par exemple au Maroc) ont nui à l'efficacité des fonds de l'Union investis dans les ports des Etats membres".
Selon Oskar Herics, responsable du rapport, "un changement de cap s'impose pour le transport maritime dans l'UE...Les évaluations des besoins sont défaillantes et le risque de gaspillage des montants investis est élevé. Au total, cela concerne près de 400 M€ d'investissements examinés."
Le rapport fustige la mauvaise coordination entre la Commission européenne et la Banque européenne d'investissement. "Les prêts accordés par la BEI à des ports voisins situés dans des pays tiers (par exemple au Maroc) ont nui à l'efficacité des fonds de l'Union investis dans les ports des Etats membres".
Selon Oskar Herics, responsable du rapport, "un changement de cap s'impose pour le transport maritime dans l'UE...Les évaluations des besoins sont défaillantes et le risque de gaspillage des montants investis est élevé. Au total, cela concerne près de 400 M€ d'investissements examinés."