-
L'OTAN commande vingt Eurofighter pour l'Armée de l'air espagnole
-
Les Balkans frappent à la porte de l'UE
-
Le Marseillais Jean-Luc Chauvin devient le représentant de CCI France auprès de la Chambre de commerce Franco Arabe
-
Le Président algérien limoge son ministre des finances
-
Alger fustige l'intervention de l'UE dans son conflit bilatéral avec l'Espagne

ALGERIE / FRANCE / ITALIE. La Corse ne dispose que d’une marge de production de 50 MW électriques selon le directeur régional d’EDF, Jacques-Thierry Monti, qui a déclaré au quotidien Corse Matin « appréhender l'hiver avec une relative sérénité », que ferait disparaître un événement majeur dans une île qui a vu sa consommation doubler en quinze ans, c'est-à-dire trois fois plus vite que dans l’hexagone.
Le raccordement au projet de gazoduc sous marin Algéro-italien Galsi serait la solution consensuelle, mais coûterait 450 M€ à la France, sans que l’Etat français ne se soit encore décidé à payer seul la facture. Or, le projet, soutenu par l’Union Européenne, doit être décidé en 2010 en fonction des financements acquis.
Galsi est un projet de gazoduc, porté par Sonatrach, Enelpower et Wintershallag, qui doit amener le gaz naturel algérien au nord de Rome, via la Sardaigne. Evidence géographique et logique environnementale devraient le faire préférer à toute solution utilisant le fioule.
Une évidence géographique mais pas financière
Cependant le 30 octobre 2009, Jean-Pierre Leteurtrois, ingénieur nommé par le gouvernement français pour faire avancer ce dossier en Corse s’est interrogé sur la pertinence économique du projet devant l’Assemblée de Corse.
Il a estimé que comparativement, l’approvisionnement en fioule de deux centrales thermiques en projet en Corse, serait financièrement plus pertinent. L’Etat ne semble pas décidé en réalité à financer seul le projet de raccordement gazier.
Une des solutions pourrait être de concevoir l’une des deux centrales comme convertible au gaz, à Ajaccio, dans le sud de l’île, où depuis 2006 une interconnexion électrique Sardo-Corse a été activée, sans pour autant résoudre les inquiétudes corses sur l’approvisionnement énergétique.