
Le budget présenté par la Commission devra recevoir le feu vert de l'unanimité des Etats européens. Photo GT.
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EUROPE. La Commission européenne a présenté aujourd'hui mercredi 2 mai ses propositions pour le premier budget européen de l'après-Brexit. Couvrant la période 2021 à 2027, il intègre la baisse de revenus d'une douzaine de milliards d'euros consécutive au départ des Britanniques, pour atteindre de 1279 mrds € (1087 mrds € pour la période 2014/2020). Hors inflation, le budget reste donc stable.
La Commission prévoit de réduire de 5% l'enveloppe de la Politique agricole commune en supprimant les aides aux grandes exploitations. La PAC représente actuellement 70% du budget européen. Une mesure que la France a qualifiée « d'inenvisageables » dans un communiqué du Ministère de l'agriculture.
La politique de cohésion serait également rognée de 5%. A l'inverse, la sécurité a le vent en poupe. La Défense verrait son budget augmenter sensiblement, pour frôler les 30 mrds €, et celui de la surveillance des frontières tripler à 33 mrds €. Les programmes européens tournés vers les jeunes (Erasmus + et le corps européen de solidarité pour les Jeunes) bénéficieraient d'un doublement de leurs enveloppes.
En cette période de montée du nationalisme et du populisme, la Commission propose de conditionner certaines aides au respect de l’État de droit et de l'indépendance des tribunaux. Cette mesure vise directement la Pologne et la Hongrie. L'Europe se cherche également des ressources propres pour ne plus dépendre des États. Elle pourrait recevoir directement une partie (3%) de l’impôt sur les société et/ou une part de la fiscalité liée à la pollution (CO2 et déchets).
Ce texte doit recevoir l'aval de la totalité des États membres et de la majorité des élus du Parlement européen. Les négociations s'annoncent ardues.
La Commission prévoit de réduire de 5% l'enveloppe de la Politique agricole commune en supprimant les aides aux grandes exploitations. La PAC représente actuellement 70% du budget européen. Une mesure que la France a qualifiée « d'inenvisageables » dans un communiqué du Ministère de l'agriculture.
La politique de cohésion serait également rognée de 5%. A l'inverse, la sécurité a le vent en poupe. La Défense verrait son budget augmenter sensiblement, pour frôler les 30 mrds €, et celui de la surveillance des frontières tripler à 33 mrds €. Les programmes européens tournés vers les jeunes (Erasmus + et le corps européen de solidarité pour les Jeunes) bénéficieraient d'un doublement de leurs enveloppes.
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Ce texte doit recevoir l'aval de la totalité des États membres et de la majorité des élus du Parlement européen. Les négociations s'annoncent ardues.