
La Campanie, ici Naples chef-lieu, est l'une des huit régions du Sud de l'Italie a bénéficié d'un avantage fiscal (photo : F.Dubessy)
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ITALIE. La Commission européenne a autorisé, mardi 6 octobre 2020 dans le cadre de l'encadrement temporaire rendant plus flexibles les aides d'Etat, un régime italien prévoyant une enveloppe de 1,5 mrd€ pour soutenir les entreprises des régions du Sud de l'Italie, touchées par la pandémie du coronavirus. Cette somme servira à "remédier aux problèmes de liquidités auxquels elles se heurtent à la suite de la pandémie, ce qui permettra de maintenir le niveau de l'emploi et de préserver la continuité de l'activité économique durant et après la pandémie", commente Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, chargée de la politique de la concurrence.
Rome va instaurer des avantages fiscaux avec une réduction de 30% des cotisations de sécurité sociale entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020. Réservée aux employeurs privés exerçant dans le Sud de l'Italie, cette mesure s'appliquera aux régions des Abruzzes, de la Basilicate, de la Calabre, de la Campanie, du Molise, des Pouilles, de la Sardaigne et de la Sicile. Toutes enregistrent un PIB inférieur à 90% de la moyenne de l'Union européenne et un taux d'emploi inférieur à la moyenne nationale.
L'aide ne pourra pas dépasser les 120 K€ par entreprise dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture et 800 K€ dans les autres secteurs à l'exception de la finance, l'agriculture et le travail domestique qui ne pourront pas prétendre à cet avantage fiscal.
Rome va instaurer des avantages fiscaux avec une réduction de 30% des cotisations de sécurité sociale entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020. Réservée aux employeurs privés exerçant dans le Sud de l'Italie, cette mesure s'appliquera aux régions des Abruzzes, de la Basilicate, de la Calabre, de la Campanie, du Molise, des Pouilles, de la Sardaigne et de la Sicile. Toutes enregistrent un PIB inférieur à 90% de la moyenne de l'Union européenne et un taux d'emploi inférieur à la moyenne nationale.
L'aide ne pourra pas dépasser les 120 K€ par entreprise dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture et 800 K€ dans les autres secteurs à l'exception de la finance, l'agriculture et le travail domestique qui ne pourront pas prétendre à cet avantage fiscal.