EUROPE. La Commission européenne classe les pays de l'UE dans six catégories : "pas de déséquilibre", "déséquilibres", "déséquilibres excessifs" et "déséquilibres excessifs nécessitant des mesures correctives". Tous les États membres présentant des déséquilibres ou des déséquilibres excessifs sont soumis à un suivi.
La Commission européenne vient de publier mardi 8 mars son dernier rapport. En Méditerranée, la Croatie, la France, l'Italie et le Portugal présentent des "déséquilibres excessifs". L’Espagne et la Slovénie présentent des "déséquilibres". La Grèce et Chypre, qui font actuellement l’objet de programmes de soutien à la stabilité, sont carrément hors catégorie.
Dans son communiqué, la Commission constate que « les États membres de l'UE progressent dans la réduction de leurs déséquilibres économiques. Ils ont également avancé dans la mise en œuvre des recommandations par pays publiées l'an dernier ». Mais elle remarque que « douze Etats membres connaissent des déséquilibres ou des déséquilibres excessifs ».
La Commission européenne vient de publier mardi 8 mars son dernier rapport. En Méditerranée, la Croatie, la France, l'Italie et le Portugal présentent des "déséquilibres excessifs". L’Espagne et la Slovénie présentent des "déséquilibres". La Grèce et Chypre, qui font actuellement l’objet de programmes de soutien à la stabilité, sont carrément hors catégorie.
Dans son communiqué, la Commission constate que « les États membres de l'UE progressent dans la réduction de leurs déséquilibres économiques. Ils ont également avancé dans la mise en œuvre des recommandations par pays publiées l'an dernier ». Mais elle remarque que « douze Etats membres connaissent des déséquilibres ou des déséquilibres excessifs ».
Pan sur les doigts

Pierre Moscovici, Commissaire européen aux Affaires économiques et financières, à la fiscalité et à l'union douanière (photo : Union européenne)
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Le commissaire chargé des affaires économiques et financières, de la fiscalité et des douanes, Pierre Moscovici, demande aux mauvais élèves de suivre l'exemple des bons : « aujourd'hui, nous voyons clairement que les pays qui sont parvenus à réformer leur économie rapidement et en profondeur recueillent les fruits de leurs efforts. D'autres doivent passer à la vitesse supérieure pour pouvoir offrir plus de croissance et d'emplois à leurs citoyens.»
En avril, les États membres devront présenter leur programme de stabilité pour les pays de la zone euro, de convergence pour les autres. Sur la base de ces documents, la Commission publiera dans la foulée une nouvelle série de recommandations par pays.
Se faire taper sur les doigts de la sorte ne fait jamais plaisir, surtout pour un chef d'Etat. « La France fait ce qu'elle a à faire en matière de réduction des déficits et d'ailleurs plus vite que ce qui avait été affiché » a rétorqué François Hollande, à l'issue du sommet France-Italie de Venise, témoignant d'un agacement partagé par le Premier ministre italien, Matteo Renzi. « Nous sommes habitués au langage de l'UE et de ses institutions » assure-t-il, tout en admettant comme François Hollande que leurs pays doivent faire des efforts supplémentaires.
En avril, les États membres devront présenter leur programme de stabilité pour les pays de la zone euro, de convergence pour les autres. Sur la base de ces documents, la Commission publiera dans la foulée une nouvelle série de recommandations par pays.
Se faire taper sur les doigts de la sorte ne fait jamais plaisir, surtout pour un chef d'Etat. « La France fait ce qu'elle a à faire en matière de réduction des déficits et d'ailleurs plus vite que ce qui avait été affiché » a rétorqué François Hollande, à l'issue du sommet France-Italie de Venise, témoignant d'un agacement partagé par le Premier ministre italien, Matteo Renzi. « Nous sommes habitués au langage de l'UE et de ses institutions » assure-t-il, tout en admettant comme François Hollande que leurs pays doivent faire des efforts supplémentaires.