
La Commission européenne vient au soutien des plans nationaux pour maintenir l'économie (photo : Commission européenne)
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UE. Ursula von der Leyden a précisé, jeudi 2 avril 2020, le nouveau dispositif mis en place pour accompagner financièrement les mesures nationales de soutien à l'emploi des États membres en pleine pandémie de coronavirus. Son lancement avait déjà été annoncé sommairement, mercredi 1er avril 2020, dans un message vidéo de la présidente de la Commission européenne.
L'Union européenne (UE) débloque donc une enveloppe pouvant atteindre les 100 mrds€ pour son plan Sure (Support to mitigate unemployment risks in emergency - Soutien pour atténuer les risques de chômage en cas d'urgence). Levée sur les marchés financiers grâce à sa forte cote de crédit et de faibles taux d'emprunt, cette somme va lui permettre d'accorder des prêts aux vingt-sept pays qui la compose, "à des conditions avantageuses (...) pour couvrir les coûts directement liés à la création ou à l'extension des régimes nationaux de chômage partiel", commente Ursula von der Leyden. "Ces prêts seront adossés à un système de garanties volontaires fournies par les États membres et engagées auprès de l'UE", souligne un communiqué de la Commission européenne. Un montant minimal de garanties engagées (représentant 25% du montant maximal de 100 mrds€ destiné au financement des prêts) est nécessaire. "L'instrument commencera à fonctionner une fois que tous les États membres se seront engagés en ce qui concerne les garanties", poursuit le texte.
Le sommet de l'Eurogroupe, qui se réunira le 7 avril 2020, devra valider ce dispositif Sure, qui ne sera affecté qu'à la lutte contre les conséquences de la pandémie de coronavirus et sera donc temporaire.
L'Union européenne (UE) débloque donc une enveloppe pouvant atteindre les 100 mrds€ pour son plan Sure (Support to mitigate unemployment risks in emergency - Soutien pour atténuer les risques de chômage en cas d'urgence). Levée sur les marchés financiers grâce à sa forte cote de crédit et de faibles taux d'emprunt, cette somme va lui permettre d'accorder des prêts aux vingt-sept pays qui la compose, "à des conditions avantageuses (...) pour couvrir les coûts directement liés à la création ou à l'extension des régimes nationaux de chômage partiel", commente Ursula von der Leyden. "Ces prêts seront adossés à un système de garanties volontaires fournies par les États membres et engagées auprès de l'UE", souligne un communiqué de la Commission européenne. Un montant minimal de garanties engagées (représentant 25% du montant maximal de 100 mrds€ destiné au financement des prêts) est nécessaire. "L'instrument commencera à fonctionner une fois que tous les États membres se seront engagés en ce qui concerne les garanties", poursuit le texte.
Le sommet de l'Eurogroupe, qui se réunira le 7 avril 2020, devra valider ce dispositif Sure, qui ne sera affecté qu'à la lutte contre les conséquences de la pandémie de coronavirus et sera donc temporaire.
L'Italie, première à bénéficier de Sure
Le choix du recours au chômage partiel, plutôt que celui du licenciement, assurera aux entreprises un redémarrage plus rapide et plus efficace dès la fin du confinement. Mercredi 1er avril 2020, la présidente de la Commission européenne avait cité en exemple les régions de Milan et de Madrid "piliers de l'économie européenne, où des milliers d'entreprises solides et qui se portent bien luttent en raison de la crise actuelle", et appuyé "un concept de maintien partiel dans l'emploi", pour mieux sortir de la crise.
L'Italie sera d'ailleurs être le premier à bénéficier de Sure, comme Ursula von der Leyden l'a indiqué dans une lettre ouverte aux lecteurs parue dans le journal italien La Repubblica.
"Il n'existe pas d'enveloppe pré-affectées aux Etats membres", indique le communiqué de la Commission européenne en précisant que cette assistance financière se trouve "à la disposition de l'ensemble des Etats membres".
Parallèlement, Ursula von der Leyden souhaite développer un "Plan Marshall" dans l'Union européenne et veut que le prochain cadre financier pluriannuel (2021-2027), "élément crucial de notre plan de relance" souligne-t-elle, marque un "signal très fort d'investissement" comme réponse à la pandémie.
L'Italie sera d'ailleurs être le premier à bénéficier de Sure, comme Ursula von der Leyden l'a indiqué dans une lettre ouverte aux lecteurs parue dans le journal italien La Repubblica.
"Il n'existe pas d'enveloppe pré-affectées aux Etats membres", indique le communiqué de la Commission européenne en précisant que cette assistance financière se trouve "à la disposition de l'ensemble des Etats membres".
Parallèlement, Ursula von der Leyden souhaite développer un "Plan Marshall" dans l'Union européenne et veut que le prochain cadre financier pluriannuel (2021-2027), "élément crucial de notre plan de relance" souligne-t-elle, marque un "signal très fort d'investissement" comme réponse à la pandémie.