
Alitalia, comme toutes les compagnies aériennes desservant l'Europe, a pour obligation de laisser ses clients choisir entre un avoir et un remboursement en cas d'annulation d'un vol (photo : Alitalia)
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EUROPE DU SUD. La règle est simple : en cas d'annulation, le voyageur a le droit de choisir entre un remboursement ou un avoir.
La Commission européenne a déjà indiqué à plusieurs reprises que les compagnies aériennes ne pouvaient pas se contenter de proposer un avoir à la suite des vols annulés durant la crise de la Covid, et devaient rembourser les passagers qui en faisaient la demande. Des injonctions le plus souvent ignorées par les intéressées qui jouent la montre. Elles espèrent que de nombreux clients se lasseront de se heurter à un mur administratif et accepteront d'être lésés.
Plusieurs pays européens, essentiellement d'Europe du Sud, jouent le jeu des transporteurs et les laissent faire. L'Italie et la Grèce ont même adopté une loi autorisant les compagnies à imposer des avoirs. Des textes sans valeur juridique, car les règles européennes s'imposent aux pays membres.
La Commission européenne vient de hausser le ton en envoyant, jeudi 2 juillet 2020, à la Grèce et à l’Italie une lettre de mise en demeure leur intimant de respecter les textes européens sous peine d'ouverture d'une procédure d’infraction pour violation des droits des passagers. Si dans les deux mois les deux pays n'ont pas fait machine arrière, la Commission leur enverra un avis motivé.
Les vols secs ne sont pas les seuls à poser problème. La Croatie, la République tchèque, Chypre, la Grèce, la France, l’Italie, la Lituanie, la Pologne, le Portugal et la Slovaquie « oublient » pour l’instant d'appliquer la directive sur les voyages à forfait et autorisent les professionnels du tourisme à imposer des avoirs. La Commission a envoyé des lettres de mise en demeure à ces dix pays.
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La Commission européenne vient de hausser le ton en envoyant, jeudi 2 juillet 2020, à la Grèce et à l’Italie une lettre de mise en demeure leur intimant de respecter les textes européens sous peine d'ouverture d'une procédure d’infraction pour violation des droits des passagers. Si dans les deux mois les deux pays n'ont pas fait machine arrière, la Commission leur enverra un avis motivé.
Les vols secs ne sont pas les seuls à poser problème. La Croatie, la République tchèque, Chypre, la Grèce, la France, l’Italie, la Lituanie, la Pologne, le Portugal et la Slovaquie « oublient » pour l’instant d'appliquer la directive sur les voyages à forfait et autorisent les professionnels du tourisme à imposer des avoirs. La Commission a envoyé des lettres de mise en demeure à ces dix pays.