
Valdis Dombrovskis, Président de la Commission européenne, demande l'ouverture d'une procédure de déficit excessif à l'encontre de l'Italie. . Photo Union Européenne.
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ITALIE. Comme prévu, la commission européenne a rejeté, hier 21 novembre, le projet de budget 2019 de l'Italie, examiné comme celui de 18 autres pays dans le cadre de la procédure d'examen de la conformité des projets de plans budgétaires des États membres de la zone euro.
Valdis Dombrovskis, juge que l'Italie « s'enfonce aveuglément dans l'instabilité » en augmentant fortement son endettement et demande l'ouverture d'une procédure de déficit excessif. Elle pourrait intervenir en janvier 2019.
La péninsule accuse déjà une dette égale à 131,7% de son PIB. Le gouvernement italien a présenté un budget en déficit de 2,4% pour 2019 et de 2,1% pour 2020, pour une croissance de 1,5% en 2019. Or, les experts de la Commission estime qu'au mieux l'Italie affichera un déséquilibre de 2,9% en 2019 et de 3,1% en 2020, pour un taux de croissance de 1,2%. En juillet 2018, l'Italie s'était engagée à ne pas dépasser 0,8% de déficit budgétaire en 2019.
Si la procédure de déficit excessif va à son terme, les sanctions financières pourraient atteindre 0,2% du PIB italien et l'Europe pourrait suspendre le versement des fonds européens. Il s'agirait d'une première dans l'histoire agitée de l'Union européenne.
Valdis Dombrovskis, juge que l'Italie « s'enfonce aveuglément dans l'instabilité » en augmentant fortement son endettement et demande l'ouverture d'une procédure de déficit excessif. Elle pourrait intervenir en janvier 2019.
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