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L'Italie et l'Europe ont trouvé un accord pour apurer 200 mrds € de créances douteuses des banques italiennes. Photo BL
ITALIE. Après des mois de négociations houleuses, la Commission européenne et l'Italie ont trouvé un terrain d'entente concernant l'apurement des créances douteuses des banques transalpines.
L'Etat italien obtient l'autorisation de garantir 200 mrds € de créances douteuses détenues par les banques, mais devra facturer de façon progressive cette aide. Par cette contrainte, l'UE espère que la pression sur le système bancaire italien sera suffisante pour le convaincre d’apurer ses comptes en transférant les créances douteuses dans des structures dédiées. La garantie de l'Etat diminue le coût de ce transfert.
Ces créances douteuses paralysent l'activité des banques italiennes qui doivent bloquer des sommes importantes pour les provisionner et respecter ainsi les ratios européens. En les garantissant, l'Etat italien assume le risque et permet à son système bancaire de « remettre en service » des fonds dont l'économie italienne a besoin pour soutenir son activité. Mais il s'agissait aux yeux de Bruxelles d'une aide publique déguisée, donc illégale.
L'accord signé permet de faire sauter cet obstacle.
L'Etat italien obtient l'autorisation de garantir 200 mrds € de créances douteuses détenues par les banques, mais devra facturer de façon progressive cette aide. Par cette contrainte, l'UE espère que la pression sur le système bancaire italien sera suffisante pour le convaincre d’apurer ses comptes en transférant les créances douteuses dans des structures dédiées. La garantie de l'Etat diminue le coût de ce transfert.
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