
Les Chantiers de l'Atlantique produisent principalement des navires de croisières (photo : B.Biger)
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FRANCE / ITALIE. La Commission européenne a annoncé, mercredi 30 octobre 2019 en fin de journée, l'ouverture d'une enquête approfondie sur le projet d'acquisition de Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire par l'Italien de Trieste Fincantieri Elle "craint que l'opération ne réduise la concurrence sur le marché mondial de la construction navale de croisière", indique un communiqué.
"La demande de navires de croisière est en pleine expansion dans le monde entier. Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri sont deux leaders mondiaux de ce secteur. C'est pourquoi nous allons examiner scrupuleusement si l'opération envisagée est susceptible d'avoir une incidence négative sur la concurrence dans le domaine de la construction de navires de croisière, au détriment des millions d'Européens qui partent en vacances de croisière chaque année", commente Margrethe Vestager, commissaire européenne pour la politique de la concurrence.
La Commission a peur que l'opération de reprise envisagée "n'élimine Chantiers de l'Atlantique en tant que force concurrentielle importante sur un marché déjà concentré et soumis à des contraintes de capacité". Selon elle, "les gros clients ne disposeraient pas d'une puissance d'achat suffisante pour parer à tout risque d'augmentation de prix qui résulterait de l'opération".
La Commission européenne a désormais jusqu'au 17 mars 2020 pour prendre sa décision.
L'essentiel du capital de Chantiers de l'Atlantique est détenu par l'Agence française des participations de l'Etat et celui de Fincantieri par l'entreprise Cassa depositi e prestiti, majoritairement propriété de l'Etat italien. L'acquisition du premier par le second découle de la reprise en septembre 2017 du coréen STX, actionnaire majoritaire des chantiers français, par Fincantieri.
"La demande de navires de croisière est en pleine expansion dans le monde entier. Chantiers de l'Atlantique et Fincantieri sont deux leaders mondiaux de ce secteur. C'est pourquoi nous allons examiner scrupuleusement si l'opération envisagée est susceptible d'avoir une incidence négative sur la concurrence dans le domaine de la construction de navires de croisière, au détriment des millions d'Européens qui partent en vacances de croisière chaque année", commente Margrethe Vestager, commissaire européenne pour la politique de la concurrence.
La Commission a peur que l'opération de reprise envisagée "n'élimine Chantiers de l'Atlantique en tant que force concurrentielle importante sur un marché déjà concentré et soumis à des contraintes de capacité". Selon elle, "les gros clients ne disposeraient pas d'une puissance d'achat suffisante pour parer à tout risque d'augmentation de prix qui résulterait de l'opération".
La Commission européenne a désormais jusqu'au 17 mars 2020 pour prendre sa décision.
L'essentiel du capital de Chantiers de l'Atlantique est détenu par l'Agence française des participations de l'Etat et celui de Fincantieri par l'entreprise Cassa depositi e prestiti, majoritairement propriété de l'Etat italien. L'acquisition du premier par le second découle de la reprise en septembre 2017 du coréen STX, actionnaire majoritaire des chantiers français, par Fincantieri.