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PORTUGAL. La Commission européenne estime que la recapitalisation de la Caixa Geral de Depósitos (CGD) par l'Etat portugais ne constitue pas une nouvelle aide. Elle la certifie donc conforme aux règles de l'Union européenne en matière d'aides d'Etat.
Plus grande banque du pays mais déficitaire depuis 2011, la CGD est détenue, depuis 1976, à 100% par l'Etat portugais qui va augmenter ses fonds propres à hauteur de 3,9 mrds€. La banque dispose, en effet, d'un niveau insuffisant de réserves pour pertes sur prêts.
"Le plan industriel présenté par le Portugal prévoit une transformation structurelle de CGD et permettra à cette dernière de devenir rentable à long terme. Selon notre appréciation, l'État portugais, en tant que seul propriétaire, investit dans les mêmes conditions que celles qu'un propriétaire privé aurait acceptées. En conséquence, la recapitalisation par l'État ne constitue pas une nouvelle aide d'État en faveur de CGD", indique Margrethe Vestager, commissaire européen chargée de la politique de concurrence.
Dans une première étape, le Portugal a transféré en janvier 2017 à CGD sa participation dans Parcaixa, filiale de CGD, pour une valeur de 500 M€. Lisbonne a également converti les instruments de la dette qu'il détenait dans CGD pour une valeur d'environ 900 M€.
La seconde étape verra l'Etat portugais acquérir de nouvelles actions ordinaires de CGD pour un montant de 2,5 mrds€.
Tout ceci s'effectue en parallèle avec un plan industriel prévu jusqu'à fin 2020 pour assurer la rentabilité à long terme de la banque.
Plus grande banque du pays mais déficitaire depuis 2011, la CGD est détenue, depuis 1976, à 100% par l'Etat portugais qui va augmenter ses fonds propres à hauteur de 3,9 mrds€. La banque dispose, en effet, d'un niveau insuffisant de réserves pour pertes sur prêts.
"Le plan industriel présenté par le Portugal prévoit une transformation structurelle de CGD et permettra à cette dernière de devenir rentable à long terme. Selon notre appréciation, l'État portugais, en tant que seul propriétaire, investit dans les mêmes conditions que celles qu'un propriétaire privé aurait acceptées. En conséquence, la recapitalisation par l'État ne constitue pas une nouvelle aide d'État en faveur de CGD", indique Margrethe Vestager, commissaire européen chargée de la politique de concurrence.
Dans une première étape, le Portugal a transféré en janvier 2017 à CGD sa participation dans Parcaixa, filiale de CGD, pour une valeur de 500 M€. Lisbonne a également converti les instruments de la dette qu'il détenait dans CGD pour une valeur d'environ 900 M€.
La seconde étape verra l'Etat portugais acquérir de nouvelles actions ordinaires de CGD pour un montant de 2,5 mrds€.
Tout ceci s'effectue en parallèle avec un plan industriel prévu jusqu'à fin 2020 pour assurer la rentabilité à long terme de la banque.