
L'aide de l'Etat est subordonnée au renoncement à certaines lignes intérieures par Air France (photo : F.Dubessy)
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FRANCE. La Commission européenne a autorisé, lundi 4 mai 2020, le soutien de trésorerie d'urgence de 7 mrds€ accordé par l'Etat français à Air France. Destiné à atténuer les conséquences économiques de la crise du coronavirus, cette aide se décompose en une garantie d'Etat de 4 mrds€ (à 90% pour une durée maximale de six ans) pour des prêts ainsi qu'en un prêt subordonné d'actionnaire de 3 mrds€ consenti à l'entreprise par l'Etat français.
Selon un communiqué, la Commission européenne "estime qu'en l'absence de soutien public, Air France serait sans doute exposée au risque de faillite à la suite de l'érosion de ses activités. Il en résulterait probablement un préjudice grave pour l'économie française". Le texte indique également que "la France a aussi apporté la preuve que toutes les autres possibilités d'obtenir des liquidités sur les marchés avaient déjà été explorées et épuisées".
Pour Margrethe Vestager, commissaire européenne à la politique de concurrence, "le secteur de l'aviation est un important pourvoyeur d'emplois et de connectivité. Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, Air France a aussi joué un rôle de premier plan dans le rapatriement de citoyens et le transport d'équipements médicaux. Cette garantie et ce prêt d'actionnaire accordés par la France (...) fourniront à Air France les liquidités dont elle a un urgent besoin pour résister aux répercussions de la pandémie." Elle se félicite "des choix écologiques" annoncés par Paris.
Le gouvernement français subordonne en effet à cette aide une condition : celle de renoncer aux lignes intérieures quand le même trajet peut être effectué en moins de 2 h 30 en train. Une "mesure définitive" comme le précisait , lundi 4 mai 2020 sur France Inter, Bruno Le Maire. Le ministre français de l'Economie voit dans la crise du coronavirus une opportunité de "réinventer notre modèle de développement économique et de faire en sorte qu'il soit plus respectueux de l'environnement (...) prendre l'avion pour gagner une heure, que vous risquez en plus de perdre dans les transports pour se rendre à l'aéroport, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Le coût en émission de carbone est trop élevé."
Selon un communiqué, la Commission européenne "estime qu'en l'absence de soutien public, Air France serait sans doute exposée au risque de faillite à la suite de l'érosion de ses activités. Il en résulterait probablement un préjudice grave pour l'économie française". Le texte indique également que "la France a aussi apporté la preuve que toutes les autres possibilités d'obtenir des liquidités sur les marchés avaient déjà été explorées et épuisées".
Pour Margrethe Vestager, commissaire européenne à la politique de concurrence, "le secteur de l'aviation est un important pourvoyeur d'emplois et de connectivité. Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, Air France a aussi joué un rôle de premier plan dans le rapatriement de citoyens et le transport d'équipements médicaux. Cette garantie et ce prêt d'actionnaire accordés par la France (...) fourniront à Air France les liquidités dont elle a un urgent besoin pour résister aux répercussions de la pandémie." Elle se félicite "des choix écologiques" annoncés par Paris.
Le gouvernement français subordonne en effet à cette aide une condition : celle de renoncer aux lignes intérieures quand le même trajet peut être effectué en moins de 2 h 30 en train. Une "mesure définitive" comme le précisait , lundi 4 mai 2020 sur France Inter, Bruno Le Maire. Le ministre français de l'Economie voit dans la crise du coronavirus une opportunité de "réinventer notre modèle de développement économique et de faire en sorte qu'il soit plus respectueux de l'environnement (...) prendre l'avion pour gagner une heure, que vous risquez en plus de perdre dans les transports pour se rendre à l'aéroport, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Le coût en émission de carbone est trop élevé."