
Le premier ministre italien Mario Draghi va pouvoir, grâce à l'Union européenne, financé son plan de relance (photo : Gouvernement italien)
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ITALIE. Après ceux du Portugal, de l'Espagne et de la Grèce, la Commission européenne a approuvé, mardi 22 juin 2021, le plan pour la reprise et la résilience de l'Italie.
L'Italie sera le pays le plus doté de NextGenerationEU. Créé pour répondre aux conséquences économiques et sociales de la Covid-19, ce programme dispose d'une enveloppe totale de 750 mrds€, abondée grâce à un projet de dette commune européenne.
Rome va bénéficier de 122,6 mrds€ de prêts au titre de la Facilité pour la la reprise et la résilience (FRR) et de 68,9 mrds€ de subventions. Soit un montant de 191,5 mrds€ sur un plan national d'un total de 222,1 mrds€. Mais devra, en échange, mener à bien plusieurs réformes.
"Nous avons tous une responsabilité envers les citoyens européens qui paient des impôts pour financer notre plan national. Nous avons la responsabilité de bien faire", souligne Mario Draghi, premier ministre italien. Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen y voit "l'opportunité pour une génération d'investir dans la force de l'Italie, de faire de l'Italie un moteur de croissance en Europe."
L'Italie sera le pays le plus doté de NextGenerationEU. Créé pour répondre aux conséquences économiques et sociales de la Covid-19, ce programme dispose d'une enveloppe totale de 750 mrds€, abondée grâce à un projet de dette commune européenne.
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32,1 mrds€ pour la mobilité urbaine
37% de l'enveloppe du plan italien concerne le soutien aux objectifs climatiques avec notamment des investissements destinés à financer un programme de rénovation à grande échelle pour accroître l'efficacité énergétique des bâtiments résidentiels (12,1 mrds€). Mais aussi, des mesures destinées à promouvoir l'utilisation de l'énergie produite à partir de sources renouvelables, y compris l'hydrogène, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues aux transports au moyen d'investissements dans la mobilité urbaine durable (32,1 mrds€) et l'infrastructure ferroviaire. 25% sont consacrés à la transition numérique avec principalement des investissements pour accompagner la numérisation des entreprises (13,4 mrds€), le déploiement de réseaux à haut débit ultrarapides, la connectivité 5G et la numérisation de l'administration publique (santé, justice, éducation).
Le plan vise également à réduire les écarts entre les régions et à améliorer l'environnement des entreprises ainsi qu'à lever les obstacles à la concurrence.
"Après une crise d'une ampleur inédite, l'Italie tient une occasion unique de bâtir un avenir meilleur. L'Italie a présenté un plan de réformes et d'investissements visant à doter le pays des moyens nécessaires pour s'attaquer aux problèmes qui freinent le développement économique et le progrès social depuis trop longtemps. Une administration publique plus efficace, des procédures judiciaires plus efficientes, une concurrence accrue: ce ne sont plus là des vœux pieux mais bel et bien les éléments clés d'un programme de travail détaillé", souligne Paolo Gentiloni, commissaire européen à l'économie.
Le Conseil européen dispose désormais de quatre semaines pour adopter la proposition de la Commission européenne. L'Italie pourrait recevoir son premier chèque de 24,9 mrds€ (13% du montant alloué) en juillet 2021.
Le plan vise également à réduire les écarts entre les régions et à améliorer l'environnement des entreprises ainsi qu'à lever les obstacles à la concurrence.
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