
Areva va principalement se concentrer sur les activités d'extraction (photo : Areva Mines)
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FRANCE. "La Commission européenne a conclu que le projet de la France d'octroyer une aide à Areva sous la forme d'une injection de capitaux de 4,5 mrds€ est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'État." Avec ce feu vert, le groupe français spécialisé dans les centrales nucléaires va donc pouvoir être renfloué et lancé son plan de restructuration.
Bruxelles juge que "le plan de restructuration d'Areva permettra à l'entreprise de devenir viable sans fausser indûment la concurrence au sein du marché unique".
En grandes difficultés financières depuis cinq ans (10 mrds€ de pertes entre 2011 et 2015 et une dette de 7 mrds€), le groupe français a décidé, en juin 2016, de se recentrer sur son coeur de métier : les activités liées au cycle du combustible nucléaire (extraction et enrichissement de l’uranium, retraitement des déchets, démantèlement des centrales). Il s'est ainsi en octobre 2016 désengager des éoliennes en mer en cédant ses parts dans sa coentreprise Adwen. Mais se retire aussi des réacteurs nucléaires en préparant la vente de New Areva NP à EDF pour fin 2017. Dans sa nouvelle configuration, Areva prend le nom de NewCo. Les activités de centrales nucléaires seront abritées par New NP en attendant leur revente.
Dans ces attendus, la Commission européenne se félicite d'ailleurs qu'"Areva financera une partie importante des coûts de la restructuration avec le produit des ventes d'actifs envisagés."
L'UE émet cependant deux conditions suspensives pour accepter cette recapitalisation : la saisie de Bruxelles par EDF sur les règles de concentration lors du rachat pour 2,5 mrds€ de New Areva NP, et l'avis positif de l'Autorité de sûreté nucléaire sur le bon état de la cuve de l'EPR de Flamanville dans le département de la Manche.
La recapitalisation devra donc encore attendre quelques mois. Mais, la Commission européenne accorde à l'Etat français, qui contrôle directement ou indirectement 86,5% du capital d'Areva, la possibilité d'un prêt bancaire de 3,3 mrds€ au groupe pour faire la jonction avant l'injection d'argent frais.
Bruxelles juge que "le plan de restructuration d'Areva permettra à l'entreprise de devenir viable sans fausser indûment la concurrence au sein du marché unique".
En grandes difficultés financières depuis cinq ans (10 mrds€ de pertes entre 2011 et 2015 et une dette de 7 mrds€), le groupe français a décidé, en juin 2016, de se recentrer sur son coeur de métier : les activités liées au cycle du combustible nucléaire (extraction et enrichissement de l’uranium, retraitement des déchets, démantèlement des centrales). Il s'est ainsi en octobre 2016 désengager des éoliennes en mer en cédant ses parts dans sa coentreprise Adwen. Mais se retire aussi des réacteurs nucléaires en préparant la vente de New Areva NP à EDF pour fin 2017. Dans sa nouvelle configuration, Areva prend le nom de NewCo. Les activités de centrales nucléaires seront abritées par New NP en attendant leur revente.
Dans ces attendus, la Commission européenne se félicite d'ailleurs qu'"Areva financera une partie importante des coûts de la restructuration avec le produit des ventes d'actifs envisagés."
L'UE émet cependant deux conditions suspensives pour accepter cette recapitalisation : la saisie de Bruxelles par EDF sur les règles de concentration lors du rachat pour 2,5 mrds€ de New Areva NP, et l'avis positif de l'Autorité de sûreté nucléaire sur le bon état de la cuve de l'EPR de Flamanville dans le département de la Manche.
La recapitalisation devra donc encore attendre quelques mois. Mais, la Commission européenne accorde à l'Etat français, qui contrôle directement ou indirectement 86,5% du capital d'Areva, la possibilité d'un prêt bancaire de 3,3 mrds€ au groupe pour faire la jonction avant l'injection d'argent frais.