Industries
Partager
La Coface constate que "la contraction de l’activité en zone euro se confirme". Photo DR
Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
EUROPE DU SUD. Le leader mondial de l'assurance-crédit, la Coface, s'inquiète de la santé financière des entreprises européennes "toujours dans la tourmente, notamment au Portugal".
Le groupe Coface publie chaque trimestre son "Évaluation du risque pays" dans 157 pays. L’évaluation mesure le "niveau moyen de risque d’impayés présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales" sur une échelle de sept niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D.
ainsi, selon le groupe "la contraction de l’activité en zone euro se confirme, notamment en Italie, en Espagne et au Portugal". Rappelant les prévisions de croissance pour 2012 en Italie (-1.5%) et en Espagne (-1.2%) la Coface souligne aussi le récent déclassement des deux pays dans son évaluation (en janvier 2012 au niveau A4).
La Coface s'inquiète particulièrement de la situation au Portugal, qui devrait subir une importante récession en 2012 (-4%) : "déclassé à A4 en mars 2011, ensuite mis sous surveillance négative en septembre 2011, le Portugal voit son évaluation baisser d’un cran, à B". En dépit de l’aide européenne reçue par le Portugal, la Coface s'inquiète de la dégradation de la solvabilité de l’État et du prolongement de la cure d'austérité, "dans la perspective notamment d’un tassement de la demande européenne".
La Coface s'alarme également de la situation espagnole, en raison de " l'explosion de son endettement externe qui culmine à plus de 180% du PIB actuellement, ce qui explique sa forte vulnérabilité aux difficultés conjoncturelles. De fait, depuis 2011, la Coface enregistre une forte croissance des impayés, notamment dans les secteurs de la construction, de la distribution et du textile".
Le groupe Coface publie chaque trimestre son "Évaluation du risque pays" dans 157 pays. L’évaluation mesure le "niveau moyen de risque d’impayés présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales" sur une échelle de sept niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D.
ainsi, selon le groupe "la contraction de l’activité en zone euro se confirme, notamment en Italie, en Espagne et au Portugal". Rappelant les prévisions de croissance pour 2012 en Italie (-1.5%) et en Espagne (-1.2%) la Coface souligne aussi le récent déclassement des deux pays dans son évaluation (en janvier 2012 au niveau A4).
La Coface s'inquiète particulièrement de la situation au Portugal, qui devrait subir une importante récession en 2012 (-4%) : "déclassé à A4 en mars 2011, ensuite mis sous surveillance négative en septembre 2011, le Portugal voit son évaluation baisser d’un cran, à B". En dépit de l’aide européenne reçue par le Portugal, la Coface s'inquiète de la dégradation de la solvabilité de l’État et du prolongement de la cure d'austérité, "dans la perspective notamment d’un tassement de la demande européenne".
La Coface s'alarme également de la situation espagnole, en raison de " l'explosion de son endettement externe qui culmine à plus de 180% du PIB actuellement, ce qui explique sa forte vulnérabilité aux difficultés conjoncturelles. De fait, depuis 2011, la Coface enregistre une forte croissance des impayés, notamment dans les secteurs de la construction, de la distribution et du textile".
