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L'actuel gouvernement catalan siège au Palau de la Generalitat (photo A. Alvarez)
ESPAGNE. « Êtes-vous favorable à ce que la Catalogne soit un État souverain, social et démocratique, intégré à l'Union européenne ?» : dimanche 13 décembre 2009, 94,71% des Catalans de 166 municipalités participant au scrutin ont répondu « oui » à cette question.
Le référendum intervient alors que le Tribunal constitutionnel ne cesse de repousser sa décision sur la validité du Nouveau statut catalan, approuvé par la vox populi en 2006 et qui qualifie notamment la région de « nation ». Les partis indépendantistes dépassant rarement la barre des 15% aux élections, ce vote constitue sans conteste un tournant pour la riche région de Catalogne, dont le PIB par tête dépasse, par exemple, celui de la France ou de l’Allemagne.
Pour autant, ce résultat très favorable à l’indépendance catalane ne doit pas occulter un taux de participation de 30%, que d’aucuns qualifieront de faible. Seules 200 000 personnes sur les 700 000 habitants de plus de 16 ans appelés à voter se sont déplacées jusqu’aux urnes.
Le référendum intervient alors que le Tribunal constitutionnel ne cesse de repousser sa décision sur la validité du Nouveau statut catalan, approuvé par la vox populi en 2006 et qui qualifie notamment la région de « nation ». Les partis indépendantistes dépassant rarement la barre des 15% aux élections, ce vote constitue sans conteste un tournant pour la riche région de Catalogne, dont le PIB par tête dépasse, par exemple, celui de la France ou de l’Allemagne.
Pour autant, ce résultat très favorable à l’indépendance catalane ne doit pas occulter un taux de participation de 30%, que d’aucuns qualifieront de faible. Seules 200 000 personnes sur les 700 000 habitants de plus de 16 ans appelés à voter se sont déplacées jusqu’aux urnes.
Des interprétations diverses
Ce résultat est de 20 points en deçà du taux de participation enregistré lors du référendum de 2006 sur le statut de la Catalogne, et de 10 points en dessous de l’objectif affiché par les organisateurs du vote.
Selon eux, cette journée « héroïque » ouvre néanmoins la porte à l’organisation d’un référendum élargi aux grandes villes catalanes en avril 2010.
Les partis politiques qui ont soutenu la mise en place de ce référendum (Convergència Democràtica de Catalunya et Esquerra Republicana ) se sont félicités du résultat, allant jusqu’à évoquer un « avertissement de la démocratie catalane qui élève sa voix face à l’incompréhension de l’Espagne », selon les mots de Felip Puig, secrétaire général adjoint de CDC.
De son coté, le gouvernement socialiste de José-Luis Zapatero, critiqué par l’opposition pour avoir ouvert la porte à l’indépendantisme, tente de minimiser les conséquences de ce vote « qui n‘est que de la propagande politique sans valeur aucune », comme l’a déclaré Manuel Chaves, vice-président de la politique territoriale du gouvernement.
Selon eux, cette journée « héroïque » ouvre néanmoins la porte à l’organisation d’un référendum élargi aux grandes villes catalanes en avril 2010.
Les partis politiques qui ont soutenu la mise en place de ce référendum (Convergència Democràtica de Catalunya et Esquerra Republicana ) se sont félicités du résultat, allant jusqu’à évoquer un « avertissement de la démocratie catalane qui élève sa voix face à l’incompréhension de l’Espagne », selon les mots de Felip Puig, secrétaire général adjoint de CDC.
De son coté, le gouvernement socialiste de José-Luis Zapatero, critiqué par l’opposition pour avoir ouvert la porte à l’indépendantisme, tente de minimiser les conséquences de ce vote « qui n‘est que de la propagande politique sans valeur aucune », comme l’a déclaré Manuel Chaves, vice-président de la politique territoriale du gouvernement.